Invité | | | • Nom : Randidóttir • Prénom : Freyja • Sexe : Féminin • Âge : 29 ans
• Caste : Guerrier, si l’on peut considérer l’espionnage comme étant une compétence relevant de cette caste. • Métier : Espionne pour le compte de son île natale, elle se fait actuellement passer pour une servante dans la demeure du jarl à Hjarta, sur l’île de Björn. Elle laisse souvent traîner ses oreilles parmi les couloirs de l'habitation, se tenant ainsi au courant des décisions gouvernementales – et du moral de la population – avant d’en informer ses supérieurs.
• Situation maritale : Célibataire, elle n'a pas encore enfantée - au grand dam de sa mère qui commence à douter de la fertilité de sa cadette. • Orientation : Hétérosexuelle.
• Famille : Issue d’une famille relativement aisée, l’arrière-grand-mère de Freyja a eu l’immense privilège de faire partie de l'Hyrða. Depuis, la famille a pris son nom : Randidóttir. Cette famille, sans faire partie de la noblesse de la cité, reste une des plus respectées. Les femmes de cette famille ont largement lorgné sur les postes les plus en vues, et les plus proches des gouvernants de l’île.
o Freyr Randidóttir : Mère de Solveig et de Freyja, elle est la matriarche de la famille. Très attachée aux traditions de l’île, elle a donnée naissance à trois filles, ainsi que deux fils qui sont partis sur l’île de Snárk avec leur père. Elle est une des nombreuses formatrices de l’Hyrða.
o Solveig Randidóttir : Sœur aînée de Freyja. Mère de deux enfants, elle est l'héritière de la famille - ce qui sied parfaitement à la plus jeune des deux filles.
o Unni Randidóttir : Sœur cadette de Freyja, tragiquement décédée lors de l’épidémie ayant ravagée les trois îles en 581 alors qu’elle n’avait que deux ans à peine.
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Mental • Description mentale : Retorse • Vive • Discrète • Secrète • Réfléchie • Sournoise • Implacable • Charismatique • Exigeante • Ambitieuse • Indépendante • Débrouillarde.
Dotée d’une nature résolue et volontaire, dès sa plus tendre enfance Freyja a toujours fait preuve d’un caractère irascible, commun aux femmes de sa famille. Exigeante tant envers elle qu’envers les autres, elle n’a jamais supporté l’échec, et est prête à tout pour arriver à ses fins. Pour elle, c’est faire preuve de faiblesse que de se contenter du minimum, et de ne jamais viser au plus haut. Retorse et sournoise, Freyja est prête à tous les sacrifices pour servir ses suzerains – tout comme les membres de sa famille -, son apprentissage d’espionne lui a également appris à se servir de sa tête plutôt que de ses poings, mettant la réflexion au centre de la moindre de ses actions. Un esprit sain, dans un corps sain. Vive d’esprit, débrouillarde, son enfance passée dans des grottes naturelles et sur les sommets escarpés de Þoka lui ont permis d’acquérir un tempérament indépendant et débrouillard. Hors de question pour elle de mettre son métier entre parenthèse pour s’occuper d’un enfant – aussi, elle est l’une des rares à n’avoir jamais participé à la cérémonie de la Tveirbinda. Il s’agit également d’une des conditions pour ne pas être reconnue si jamais elle est envoyée en mission dans l’île de Snárk, même s’il lui arrive parfois de tomber dans les bras d’un homme pour les besoins de sa carrière : après tout quoi de mieux que des confidences recueillies sur l’oreiller ? Malgré tout, elle n’hésitera pas – le besoin étant – de se servir de ses lames. La nécessité implacable de servir son île, surpassera toujours les scrupules qu’elle peut avoir à l’idée d’ôter la vie.
• Comment votre personnage considère les membres des îles voisines ? Et de Galmall ? Élevée dans le respect de l’accord entre leurs différents peuples, mais aussi dans le souvenir de la légende qui a vu la naissance de leur peuple, Freyja reste assez méfiante à l’encontre des habitants de l’île de Snárk. Des hommes, sans aucun respect pour la condition féminine, et qui méprise ouvertement la stricte neutralité en enlevant des femmes de Fálki ! Elle ne peut avoir aucun respect pour eux. Au contraire, les insulaires de Björn ne lui inspire rien de particulier. Marchands, commerçants, avides de richesses, elle ne s’intéresse à eux que pour des intérêts très pragmatiques. Quant aux gens de Galmall, elle n'y songe guère, les exploratrices de son peuple le font déjà suffisamment pour elle.
• Quelle vision votre personnage a-t-il du rôle de l'homme et de la femme ? Élevée par des femmes, dans une île de femmes, elle a évidemment appris à considérer que leur place était égale – voire supérieur – à celle des hommes, dans leur monde. Elle n’a pas grandi dans l’optique de servir un homme, de se marier, et de s’occuper d’un foyer, mais au contraire de prendre une place qui lui revenait de droit dans cet univers presque exclusivement masculin. Cependant, plusieurs années à passer à l’extérieur de son île lui a appris qu’il ne fallait pas sous-estimer les hommes, et que ces-derniers ne vivaient pas tous dans le mépris du sexe féminin. La confiance n’est cependant pas de mise, et Freyja se tournera toujours plus facilement vers un membre de son peuple, plutôt qu’un éventuel amant, si jamais il lui arrive d’avoir besoin d’une main secourable.
• Que pense-t-il du système d'échelle sociale ? Quoi de plus normal. Les dieux l’ont souhaité ainsi, les plus forts en haut, les plus faibles en bas pour les servir. Freyja faisant partie d’une forme d’élite, sa famille possédant nombres d’esclaves, elle n’a rien à redire quant à ce système, et ne songe guère à le remettre en cause. Les choses fonctionnent ainsi depuis des siècles, et elle trouve normal que seuls les plus méritants – et les plus farouches – puissent accéder aux plus hautes sphères du pouvoir.
• Quelle est son ambition ultime ? Si elle n’a jamais pu prétendre à devenir une change-peau de l’Hyrða, comme son arrière-grand-mère et sa mère avant elle, elle espère bien gagner un poste hautement important pour les membres de sa communauté. En effet, après avoir fait ses preuves au sein de son ordre, elle souhaite parvenir à la plus haute fonction de Maître-espion. Un honneur, dont elle espère se saisir pour rendre fière sa mère, et servir ses gouvernants.
Physique Freyja n’a jamais brillé pour sa beauté, ni pour ses formes aguicheuses. Cela ne l’a jamais troublée, ayant évoluée dans un environnement de femmes où la concurrence n’a jamais été réellement de mise, bien que cela ne l’empêcha d’avoir ses propres complexes. Comparant son corps fin et athlétique à celui de sa sœur – bien plus affriolante – elle sut immédiatement qu’elle avait tiré de son géniteur anonyme bien de ses caractéristiques. C’est de lui qu’elle a hérité, du moins elle le suppose, ses cheveux auburn et son regard bleu nuit. De sa mère, elle a la mâchoire volontaire, et l’ossature fine du visage. Relativement séduisante, ce charme lui vient surtout de la présence qu’elle dégage plutôt que par un physique hors norme. De petite stature (pas plus d’1.55 mètres), et sa corpulence chétive font d’elle quelqu’un dont on ne se méfie pas. Les marques du fouet, reçu enfant pour son insubordination et sa propension à manquer de respect à ses aînées, garnissent encore aujourd’hui sa peau de marbre. De même, son entraînement, et quelques échauffourées accidentelles lui ont values quelques cicatrices supplémentaires qui n’ont rien d’extraordinaire chez une femme de son acabit.
Histoire Chronologie :
-> 574 : Naissance de Freyja, seconde fille de Freyr Randidóttir et d’un homme qu’elle n’a jamais connu. Difficile de croire qu’il s’agissait du même géniteur que pour sa sœur aînée, leurs différences physiques particulièrement remarquable.
-> 578 : Elle fait son entrée à l’école où sa sœur aînée (Solveig), se trouve déjà, et se distingue comme une élève sérieuse et désireuse d’apprendre. Sa capacité à ingurgiter un grand nombre de connaissances rapidement lui est encore d’une grande utilité aujourd’hui.
-> 580 : Comme la coutume l’exige, Freyja reçoit un oisillon qui plus tard deviendra faucon. Ingénument elle le nomme Blodörn, qu’elle entraîna à envoyer et recevoir des messages. Il l’accompagnait souvent dans ses balades journalières dans la montagne, durant son enfance. Le temps l’emporta malheureusement il y a quelques années.
-> 581 : Unni, la petite sœur de Freyja alors âgée de deux ans est emportée par la maladie qui ravage tout le royaume. Freyja – qui a alors 7 ans – est également contaminée, mais sa constitution plus vaillante lui permet de s’en sortir miraculeusement.
-> 584 : Comme toutes les filles de son âge, Freyja se présente à la « cérémonie du change-Peau », avec le farouche espoir de succéder à son arrière-grand-mère à l’un des postes les plus prisés de sa communauté. Malheureusement la transformation n’opère pas, et la gamine est plus que déçue. Terrorisée à l’idée de décevoir sa mère, elle disparait plusieurs heures après la cérémonie, dévastée par le chagrin, ses espérances anéanties.
-> 588 - 590 : Repérée par la maître-espionne de l’île, Freyja poursuit son apprentissage auprès d’une espionne confirmée, ce qui l’aide à s’affirmer et à évoluer. Plus discrète, plus confiante, elle trouve peu à peu sa voie.
-> 592 : Naissance de sa première nièce : Brunhild, alors qu'elle est elle-même partie pour sa première mission officielle afin de récupérer discrètement des informations sur l'île de Snákr.
-> 594 : Suite à ses quelques ébats, Freyja découvre qu'elle attends un enfant. Sans en parler à sa mère, elle décide d'interrompre sa grossesse.
-> 596 : Alors qu'elle doit mener une transaction risquée sur les côtes de l'île de Snákr pour le compte de sa communauté, une embuscade est tendue. Elle parvint à s'échapper de justesse, tout en étant grièvement blessée au flanc. Prise en charge rapidement, elle est sauvée, mais doit rester en convalescence quelques mois.
-> 599 : Naissance de sa seconde nièce : Ilda. Cette fois-ci, elle est présente pour assister à l'accouchement.
-> 603 : Depuis quelques semaines, elle est placée - grâce aux recommandations trafiquée par son propre réseau - au sein de la maison du jarl, en tant que simple servante. Elle sait que cette mission est d'une importance capitale, et elle ne laissera personne la menacer.
AN 596 - ÎLE DE Snákr
Freyja a vu le soleil se fondre dans la ligne d’horizon, détaillant les silhouettes élancées des navires s’étendant devant elle. La jeune femme est particulièrement tendue, l'identité dissimulée par un simple capuchon noir. L’attente de Jan a irrité ses nerfs, et a aiguisé sa méfiance. Quelque chose ne va pas. Quelque chose qui la pousse à se méfier du moindre pas qu’elle entend dans l’ombre, du moindre souffle qui peuple l’atmosphère. Mais elle attend. Elle sait qu’il a peur, et que pour cela il viendra avec les informations demandées. Plusieurs minutes s’égrènent avant que Fulvio ne sorte de l’ombre, et que la rouquine ne se redresse avec souplesse. L’homme s’approche, serrant et desserrant ses paumes, tendant avidement ses mains vers la bourse pleine accrochée au flanc de l’espionne.
« J’ai ce que tu veux, alors donnes moi l’argent. Je parlerai. »
Les pupilles de la taupe ne viennent jamais à la rencontre des siennes, heurtent plusieurs coins de la ruelle, ce qui fait dresser l’échine de Freyja. Il n’est pas venu seul, le fou, pensant pouvoir la tromper. Mais son regard fuyant lui a tout dit, et lorsqu’elle attrape fermement son bras en pressant ses doigts contre sa peau, elle peut déjà sentir toute la tension qui s’est accumulée en lui.
« Ça ne te dérange pas t’attendre un peu avec moi Jan ? »
Le marin se tortille en cherchant à se saisir de la bourse, commençant à sérieusement paniquer lorsqu’il aperçoit la lame pendue au côté de l’espionne. Celle-ci serre les dents, la lame courbe vivement glissée dans les phalanges contractées. Il n’a qu’à peine le temps d’ouvrir la bouche pour hurler qu’il sent la morsure de l’acier sur sa gorge, son corps s’effondrer sous lui tandis que le crâne vint rouler à quelques mètres de là. C’est à cet instant que d’autres sortent de l’ombre, et que la rousse se détourne – à la faveur de la nuit – prête à bondir dans son embarcation. Une flèche encochée siffle à son oreille, vint trancher le haut de son oreille lorsqu’elle roule sur la coque de bois, attrapant une rame pour fuir rapidement ce traquenard. Le sang bat ses tempes, l’adrénaline pulse dans ses veines et lui fait oublier la douleur qui lui lancine l’oreille. Elle doit sortir de là. Aussi vite que possible. Schlang. La douleur à nouveau, dans la poitrine cette fois. Le carreau a percé la légère armure de cuir, juste au niveau de l’épaule. L’espionne constate avec incrédulité le morceau de bois qui orne son torse, continuant de ramer avec désespoir, essayant de rejoindre un des courants qui pourra l’emporter au loin, hors de portée des tirs. Vers son île. Vers la vie.
AN 603 - PALAIS DU JARL, ÎLE DE Bjǫrn
« Qu’est-ce qu’tu fiches ici toi ? On fait pas la charité, dégages. » « J’suis la nouvelle, m’dame. On m’a dit de me présenter ici, dès que possible. »
Le ton tranchant de la cuisinière ne suffit pas à dissuader la jeune Freyja qui pénètre dans l’antre des serviteurs, faisant mine de baisser la tête avec humilité. Une moue accueille les paroles de la nouvelle servante, la lourde femme face à elle n’appréciant visiblement pas d’être ainsi remise en place. Elle s’approche, venant tâter les muscles fins de la rouquine qui garde les yeux bas – rongeant son frein.
« T’es pas bien grosse, j’vois pas bien s’qu’on va pouvoir te faire faire ici. » « J’suis pas fainéante, et j’suis plus forte que j’en ai l’air. »
Assez pour broyer les os de ta nuque, vieille peau. Un grognement. Elle acquiesce avant d’alpaguer une autre servante, toute en formes généreuses, et la trogne souriante. Gerda, qu’elle se nomme. Pendant toute la visite du palais, elle lui raconte sa vie, ses enfants, son mari qui boit trop. Cependant Freyja n’écoute pas, ailleurs. Elle observe : les entrées, les sorties, les regards et les paroles échangées. Elle vient pour travailler, oui. Pas uniquement pour le service des suzerains de la cité, mais pour s’abreuver en connaissances, en informations. Pour que sa communauté se tienne prête. Pour Fálki.
Depuis une lune, elle porte les seaux, allume les cheminées, nettoie les sols, et laisse traîner ses oreilles dans les alcôves. Les grands de ce monde se réunissent ici, ambassadeurs, soldats, commerçants. Le droit à l’erreur n’est pas ici permis, mais Freyja craint pour son identité. L’allure de géant ne l’a pas trompé : elle a déjà croisé la route de l’un d’eux, un qui pourrait savoir qu’elle n’a pas toujours été Freyja, modeste servante de l’île. La prudence est de mise, et elle ne se laissera pas prendre…
Informations complémentaires Informations personnelles • Avatar : Clara Paget • Crédits : Hippocampe. • Pseudo : Sappho. • Âge : 22 ans. • Divers : Il n'y a pas grand chose à dire, sinon que je suis actuellement étudiante en archéologie (deuxième année de master), et que j'ai du temps pour rp avec mon second semestre de libre Si vous avez envie de critiquer des trucs historiques pourris avec moi, j'suis ready. • Comment avez-vous connu le forum ? Bazzart • Avez-vous des conseils à donner ? Pour le moment, pas du tout. Il est fort beau. |
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