AccueilDernières imagesS'enregistrerConnexion
Bonjour ,
  Tu as posté messages.
    Dernière visite le .

-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

Partagez
Sigfred Alvarson Cadre1Sigfred Alvarson Cadre3

Sigfred Alvarson

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Message posté : Mer 2 Mai 2018 - 20:23 Message
Obtenir l'URL : Cliquer ici

Sigfred Alvarson
Bjorn - Guerrier

Sigfred Alvarson

Bjorn - Guerrier
Infos de base
Chef de l'Herr & poulet géant

∞ Nombre de messages : 84
∞ Nombre de messages RP : 7
∞ Âge du personnage : 41 ans
∞ Caste : Guerriers
∞ Métier : chef de l'Herr
∞ Statut : veuf
∞ Liens rapides : Présentation
Relations
Listing RP
Aptitudes et inventaire
Défis
Fiche RPG
Feuille de personnage
Niveau de l'aptitude:
Sigfred Alvarson 180112050724235522154466207/10Sigfred Alvarson 18011205082523552215446622  (7/10)
Niveau de renommée:
Sigfred Alvarson 180112051013235522154466296/10Sigfred Alvarson 18011205082523552215446622  (6/10)
Description sommaire:
• Nom : Alvarson
• Prénom : Sigfred
• Sexe : Masculin
• Âge : 41 ans (en 603)

• Caste : Guerrier
• Métier : Chef de l'Herr

• Situation maritale : Veuf
• Orientation : Hétérosexuel

• Famille : C'est il y a trois génération à peine que cette petite famille aisée à l'origine de fiers marchands et fins négociateurs gagna en influence et mérita le statut de famille noble. L'arrière-grand-père de Sigfred donc, Alvar, porté par la bravoure de la jeunesse et le sang-chaud des armes, s'illustra face aux redoutables leshen, n'hésitant guère à braver le danger en s'interposant face à la créature pour sauvegarder l'un des enfants du Jarl de l'époque d'une cruelle blessure. Si l'honneur fut grand pour Alvar qui gagna par la suite une place au sein de l'Herr et conserva une franche amitié avec celui qu'il avait alors sauvé, il serait traitre d'oublier que la gloire est aussi précaire que l'équilibre d'une feuille d'automne sur le point de chavirer, aussi durant l'enfance de Sigfred est-ce dans une famille certes loin d'être dans le besoin qu'il grandit, mais baignée par les déboires dantesques de son père et de certains vaniteux membres de sa famille élargie, si bien que les Alvarson auraient bien pu finir par être rayés des registres de la noblesse.

† Arnbjorn ; le père. Une relation tendue caractérisait le père et le fils quand ce premier était encore de ce monde, si bien qu'au jour de son trépas, certes il serait honteux de l'avouer mais Sigfred en a soupiré de soulagement. Fin marchand n'hésitant pas à frayer avec les hommes de Gamall pourvu qu'il y ait du profit à faire, il avait certes le sens des affaires mais pas de l'honneur ni de la famille, du moins fut-ce là le ressenti de Sigfred tout au long de sa jeunesse.

Freydis ; la mère. Originaire de Fálki où elle vécut durant une partie de son enfance, c'était assurément Freydis qui tenait les braies du couple. Mère à l'autorité incontestable mais dotée lorsqu'il le fallait d'un gant de velours, ce serait sans doutes sa voix cristalline le berçant des chants de son peuple d'origine qu'il garderait à jamais à l'esprit. Respectable là où son époux ne l'était pas, elle est aujourd'hui une dame à l'âge honorable ayant toutefois gardé son regard clair et sa franchise décapante dont le répondant acide est légendaire dans leur foyer. Adorable n'est sans doute pas le meilleur qualificatif à son encontre ; quand bien même Sigfred vous contredirait à ce sujet, se délectant bien souvent en silence des diatribes pimentées de sa chère maman à l'encontre de ces « marauds fétides et jeunes sottards irrespectueux des anciens » !

† Helga ; feu l'épouse. Un mariage d'affaire, une alliance un peu dépitée sans doutes, voilà ce qui a caractérisé la naissance de leur relation il y a treize ans de cela. Nul amour comme base de leur foyer mais plutôt que d'adopter la fatalité, ils se sont engagés à construire leur couple, leur histoire. Il y a eu des doutes et des amertumes, des disputes et des rires, de la tendresse et du respect, une relation conjugale tout ce qu'il y a de plus humain, sans doutes sublimée par l'arrivée d'un premier enfant, Eydis, mais surtout précipitée il y a deux ans dans les limbes par l'arrivée tant espérée d'un fils qui, en plus de n'avoir vu le jour que pendant quelques heures, a aussi emporté Helga, épuisée par l'accouchement difficile, vers l'autre monde.

Eydis ; la fille. Sa petite crevette et assurément ce qu'il a de plus précieux à ses yeux. Son enfant de neuf ans est déjà dotée d'un sacré caractère qui n'est sans doutes pas aidé par la fréquente présence de sa grand-mère. Si l'on a un minimum d'instinct de survie, la dernière chose à faire serait de s'aventurer à s'en prendre à cette petite intenable, sous peine de finir écrasé par ce papa ours de Sigfred.


Mental

• Description mentale : Bougon et avare de mots inutiles, c'est sans doutes ce qu'il dégage en apparence alors que le guerrier est avant tout un grand pragmatique qui s'efforce de mener les bons choix. Fin observateur, il est resté de ses jeunes années à suivre son père dans son métier de négociant une capacité d'analyse qui le sert dans ses rapports sociaux comme dans son quotidien de chef de l'Herr. Devoir comprendre, anticiper, agir au bon moment... Qui eût cru que cela puisse servir à des fins totalement différentes que s'enrichir ? Ouvert d'esprit bien que se liant assez difficilement aux autres, il a le rire avare et préfère affirmer qu'il sourit intérieurement, se déridant plutôt avec ses plus proches. Là est sans doutes la conséquence de s'infliger la pression de se tenir à carreau pour redorer le blason de son nom... Sous la carapace calme de Sigfred se cache une étonnante impulsivité, une propension à balancer des gnons en pleine figure qu'il a de plus en plus de difficultés à gérer depuis que le griffon sommeille en lui. Du courage aussi, celui de ne pas se laisser abattre et de regarder résolument droit devant lui. Une tentative de masquer le passé ? Ah, qui sait... Il est trop têtu pour l'admettre de toute manière, et trop humain pour regarder certaines vérités en face.

• Comment votre personnage considère les membres des îles voisines ? Et de Gamall ? Sigfred n'est pas homme à avoir des avis tranchés sur les questions où il serait facile de procéder à des généralisations. Difficile de juger des ensembles composés d'individus distincts. Il a pu croiser des chasseuses de Fálki aussi sympathiques que détestables, quant aux guerriers de Snákr, il s'accorde en tout cas sur le fait qu'ils sont plutôt rustres et que les plus avenants d'entre eux sont ceux qui, ironiquement d'ailleurs, ont sans doutes l'espérance de vie la plus courte. Malgré son ouverture d'esprit, en tout cas, le guerrier de l'Herr ne saurait tolérer celles ou ceux qui viendraient troubler la paix que souhaite étendre les Bjǫrnson, pas simplement parce que cela nuirait au commerce avec Gamall dont il observe les marchands avec un savant mélange de courtoisie et de méfiance - profession à laquelle il n'a jamais réussi à accrocher au grand dam de son père (Sigfred est comme sa mère : il ne négocie pas, c'est pour les faibles) - mais parce que ce n'est pas une nation en guerre qu'il souhaite léguer à son enfant et aux générations à venir.

• Quelle vision votre personnage a-t-il du rôle de l'homme et de la femme ? Avec une mère originaire de Fálki plus redoutable qu'une wyverne et qui, par ses propres moyens, a contribué à remettre sur les rails les Alvarson alors sur la pente de la déchéance, il serait vraiment ingrat et douteux d'abaisser la femme au vulgaire rang de poule pondeuse. Hommes et femmes pourraient être comme deux espèces très différentes et pourtant très complémentaires, et bien qu'il soit parfois difficile de cerner le point de vue d'un alter égo féminin, il faut bien avouer que si l'on passe outre les futiles bavardages, les dames usent d'un instinct de conservation très efficace. Et très pragmatique. Du moins est-ce là l'expérience qui parle vis-à-vis des femmes de sa famille et de celles qu'il a pu être amené à côtoyer. Sigfred ne juge donc pas par le sexe mais par la personne et ses compétences, et saurait ainsi confier sa propre existence entre les mains d'une femme ou d'un homme, sans distinction à ce niveau-là... Sans parler que de toute manière, il aime les femmes même dans leur plus dépitant sale caractère. Il s'en amuse autant qu'il en désespère, c'est son petit point faible semble-t-il.

• Que pense-t-il du système d'échelle sociale ? Le monde est en perpétuel mouvement et une société qui se condamne à l'immobilisme ne saurait perdurer comme a sans doutes su le faire la leur, malgré les difficultés que les Kolmen Kirosi ont rencontrées. Sigfred n'oublie pas d'où viennent ses ancêtres à l'origine : de nulle part. Et s'ils ont pu se hisser si haut dans la société, alors d'autres peuvent le faire à force de persévérance ou par le mérite, de même qu'il ne suffit pas d'être oisif pour se maintenir au niveau jusqu'auquel on s'est élevé.

• Quelle est son ambition ultime ? Outre son devoir envers sa famille et son Jarl, la protection de la paix et de la population de l'île, Sigfred est actuellement assez accaparé par la malédiction du change-peau qui lui est tombée dessus il y a quelques mois. Se transformer en monstre lui fait horreur alors même qu'il a juré de défendre Bjǫrn contre ce genre de créatures et c'est sans doutes à cause de cela, ce dégoût envers cette chose qui n'est que lui-même sous une autre forme, qu'il ne maitrise pas ses transformations. Il est conscient que c'est un danger en devenir mais vers qui se tourner sans que la honte s'abatte à nouveau sur les Alvarson ?


Physique

Qu'il s'agisse de sa stature ou de son physique, Sigfred passe difficilement inaperçu au milieu d'une foule. De haute taille sans être colossal, il est de cette constitution de guerriers dont le corps a reçu des coups comme il en a donné ; ses larges épaules habituées à manier l'épée ne rehaussant que le port altier et fier de ce visage marqué par les cicatrices au même titre que son dos ou son torse. Ce qui le distingue davantage se trouve être sa chevelure immaculée qui lui balaye les épaules, accompagné d'une barbe savamment travaillée. Une étrangeté dont il est sujet depuis son adolescence alors qu'il avait hérité à l'origine du froid platine de son paternel. Les traits durs et autoritaires, c'est d'un oeil couleur miel qui se change parfois en braise, et barré d'une longue cicatrice qu'il observe, l'air bourru voire bougon. Plutôt avare de sourire, ceux-ci s'avèrent néanmoins sincères lorsqu'ils apparaissent à l'orée de ses lèvres pincées. Conscient qu'il ne laisse pas indifférent, que ce soit en bien comme en mal, il n'hésite pas à en profiter, peut-être même un peu trop.


Histoire

C’est une sensation glacée, la dureté rêche et inégale de la pierre contre son derme qui tire Sigfred d’une longue torpeur dont il n’a même pas conscience. Ouvrant un œil vite aveuglé par l’aube qui pointe droit devant lui, sa pupille se contracte avec autant d’aigreur que la conscience qui lui revient peu à peu. Le guerrier fronce légèrement les sourcils face au panorama splendide qui s’offre à lui : les plaines s’étendent pour chuter dans un horizon qui s’égare dans le bleu de la mer et celui du ciel. Qu’est-ce qu’il fout là… ? Il ne connaît même pas cet endroit, et… par le casque de Heimr, ne serait-ce pas Hjalta qu’il aperçoit au loin ? Le souffle coupé par la confusion, son esprit commence à paniquer, se demande s’il n’est pas dans un rêve trop réel à son goût. Soulevant son visage qui jusque-là reposait sur la rude caillasse, la première chose qu’il aperçoit alors, c’est le vide. Aussi soudain que net, le précipice au bord duquel il repose tangue pendant plusieurs secondes tout en l’appelant vers l’abysse de ses bras. Si le froid l’engourdissait jusqu’ici, la sensation de vertige, la terreur du vide agit comme un coup de fouet sur ses muscles endoloris. « Putain, mais… ! » Mais où est-il ? Et qu’est-ce qu’il fiche là, bon sang ?

Un grognement sourd accueille ce mouvement trop soudain, tandis que ses doigts tremblants s’agrippent à la roche. L’air toujours aussi perplexe et perdu, il contemple l’horizon avant de reporter son attention sur le perchoir montagneux sur lequel il se trouve, sans avoir aucun souvenir d’avoir abusé de l’hydromel hier soir… Il n’a d’ailleurs aucun souvenir de la soirée tout court, juste… C’est en étouffant un grondement plaintif qu’il porte ses paumes à ses tempes battantes. Trop d’informations d’un coup, une frayeur dès le réveil ça vrille tous les rouages… Quoiqu’il n’a pas l’impression que cette migraine soit uniquement liée à ça. Comme si… comme si tout ce merdier avait commencé par elle. C’est là qu’il aperçoit le sang séché sur ses doigts, sur les pointes de ses cheveux aussi, sent les plaques incrustées dans sa barbe. Et alors qu’il baisse le regard, plus désorienté que jamais, il se rend compte de sa nudité. Perdu sur une plateforme rocheuse, les mains pleines de sang qui ne semble pas être le sien puisqu’il ne constate aucune plaie, et le pompon, dans son plus simple appareil. Là, ce n’est plus de l’incompréhension qui le gagne, il n’y a même pas de mot pour décrire son état d’esprit et alors que son regard quitte ses mains tremblantes pour observer l’éperon qui lui sert de perchoir, sans avoir aucune idée du comment il a atterri là et comment il va bien pouvoir descendre, c’est là qu’il voit enfin les menus restes sanguinolents d’un veau qu’on ne peut reconnaître qu’à la tête. Le reste n’est que chairs en lambeaux à moitié dévorées. Ce n’est sans doutes que grâce au froid ambiant qu’il n’a pas été alerté plus tôt par l’odeur qu’une telle charogne doit dégager. L’horreur le consume, la migraine l’emporte.

Et le rideau tombe.

Le claquement du bec qui se repait de la chair fraiche fait vite écho au claquement des voiles gonflées par les vents généreux qui fouettent le visage d’un jeune Sigfred de seize ans. Le voilà presque un homme et par conséquent, il accompagne son père lors d’un voyage à Gamall pour nouer de nouveaux liens commerciaux. C’est la première fois qu’il quitte son île, et c’est déjà pour partir si loin… Il est émerveillé, le jeune garçon, par la mer, par le sifflement du vent dans la chevelure déjà immaculée, par l’odeur iodée qui remplit ses narines, par le grincement du bois composant le navire qui pourtant vogue avec force sur les flots. Et pourtant, il est déjà amer, rongé par des sentiments contraires qui le poussent à rejeter cette vie que son père trace pour lui, tiraillé entre la curiosité de la nouveauté et les avertissements de sa mère. Il devrait être heureux de pouvoir enfin partager ces moments avec son paternel qui jusque-là n’était qu’une ombre bien trop souvent absente, et pourtant il n’y parvient pas tout à fait, heurté depuis plusieurs années par les nombreuses réflexions qui ont pu pleuvoir sur son nom. Il n’est plus assez jeune pour être dupe, Sigfred. Et dans son cœur, il a cet instinct des choses, des situations. Des regards désapprobateurs de Freydis vers son père, des mots acides qui sont lâchés à table, de la dignité blessée qui s’échappe de la farouche Fálkidóttir. Elle pourrait lui reprocher bien des choses, et pourtant jamais elle ne se plaint de son cas personnel, son honneur personnel n’étant rien face à celui du futur de sa famille, de son fils qu’elle couve à sa façon. Parce qu’assurément, un noble Bjǫrnson ne peut s’abaisser à frapper en pleine poire un fournisseur pour des impayés, songe l’adolescent en observant son père du coin de l’œil, accoudé à la proue du drakkar.

La vision se floute par la brume qui s’abat soudainement et les mouvements de son environnement se précipitent. Les sons sont imprécis, c’est une véritable cohue qu’il garde en souvenir sonore alors que des grappins volent pour s’accrocher au navire, le sol résonnant bien vite des pas précipités des combats quand l’air s’emplit de l’écho de leur clameur et du choc des lames. Il n’a pas le temps d’en voir d’avantage qu’il est entrainé vers les cabines qu’ils logent durant le voyage. Son père s’y enferme avec lui, et s’il a d’abord peur, Sigfred est ensuite assailli par la stupéfaction et la colère, un sentiment d’inutilité qui éclate alors qu’il ne peut rien faire pour contribuer à sauver sa propre peau. Lâche. C’est le mot qui rebondit sur les murs quand il se saisit de l’épée des mains de son père et sans doutes est-ce une bonne chose car il ne faut pas longtemps pour que la porte soit enfoncée pour laisser passer l’un de ces… pillards, mercenaires ou tout autre racaille des mers, auquel le jeune homme tient tête l’épée au poing. Les enseignements aux Bjǫrnson et de sa mère ne sont pas vains ; il faut dire aussi que Sigfred s’est toujours senti plus à l’aise à faire des moulinets d’épée que de décortiquer des livres de comptes. Mais l’expérience, il ne l’a pas encore, et la douleur fuse, intense, au visage, l’enflamme de son front jusqu’à sa joue et seule l’intervention d’un mercenaire chargé de la protection du navire lui sauve la vie. La vision brouillée par la sueur et le sang, il chancèle, sent son genou cogner le sol mais dans un dernier élan de rage ou de courage, parce que sa vie en dépend, et parce que son égo défiguré aussi, il parvient à transpercer la cuisse du gredin pour lui sectionner l’artère fémorale.

Le sang, âcre et rougeoyant, presque sirupeux. Son goût lui envahit la gorge et c’est d’une langue affamée qu’il pourlèche ses griffes acérées. Non, pas des griffes… des serres. La terreur de la réalité le fait instantanément replonger vers l’abime de ses souvenirs, ses doigts griffant la pierre comme pour s’accrocher à quelque chose…

… Comme quand ses doigts se sont refermés sur du sable humide en recherchant la poignée d’une arme, une corde, ou n’importe quoi qui saurait lui sauver la vie lors d’un naufrage. Mais manifestement, la noyade qu’il croyait combattre n’est plus d’actualité, comme si les flots l’avaient vomi sur la plage par on ne sait quel miracle. Quoiqu’il en soit, le réveil est malgré tout difficile ; la gorge sèche et la sensation d’amertume dans la bouche sont les premières choses qu’il remarque quand il ouvre les yeux avec difficultés sur la pâleur du ciel. Désorienté, Sigfred met du temps à se souvenir de la mer déchainée surprenant le drakkar qui revenait vers Bjǫrn. Le calme plat appelle la tempête et ce sont les récifs escarpés de la côte la plus proche qui les ont surpris… Une grimace douloureuse vient déformer son visage alors qu’il tente de se redresser pour tenter d’apercevoir d’autres naufragés. Aigüe et sans pitié, la douleur lui transperce l’épaule, l’obligeant à rester cloué à terre alors que dans son champ de vision qui se précise, il n’aperçoit que quelques morceaux épars de ce qui fut un navire. L’a-t-on laissé ici en le croyant mort ? Est-il le seul survivant de cette catastrophe ? Impossible de le savoir pour l’instant et dans un soupir, le jeune homme de vingt-quatre ans songe que définitivement, il déteste le métier que son père tente de lui inculquer et l’oblige à exercer avec lui…

Il n’est pas temps de se lamenter cependant, s’il n’est pas capable de retrouver le monde des vivants ni son chemin. Serrant les dents en veillant à ne pas se mordre la langue, Sigfred se redresse tant bien que mal pour voir, au travers du tissu ravagé par l’eau, le sel et le sang, une blessure qui suppure, ouverture béante sur un tibia brisé. Misère et damnation, il ne prendrait plus jamais la mer ! Encore engourdi, il a l’impression d’avoir mal partout comme si l’océan l’avait broyé avant de l’amener ici, comme lorsqu’on abandonne un jouet dont on se lasse. Parvenant à se tourner sur le côté, c’est d’un bras et d’une jambe valides qu’il se traine, rampe au travers de la plage de sable, tentant de gagner ce qu’il a aperçu plus loin comme étant le bras d’une petite rivière qui se jette dans les flots salés. Ses lèvres sont trop sèches pour parvenir à former des mots même pour se plaindre ou jurer, encore moins pour prier – il doit s’accorder sur le fait qu’il partage une chose ou deux avec son père, et l’une d’entre elles est un manque certain de piété. Au bord de la rivière, il se laisse soudainement tomber, parvenant à se hisser pour plonger directement la tête dans l’eau douce. De l’eau… il ne sait s’il doit haïr cet élément ou au contraire le bénir à cet instant. A bout de forces, Sigfred s’effondre face contre terre et se laisse bercer par la tiédeur de l’inconscience qui le gagne, croyant n’être que perdu dans un rêve quand un visage, inconnu et flou mais jeune et innocent se penche vers lui.

C’est cette fois la froideur d’une grotte qui accueille son réveil et ce souvenir fugace d’une très jeune femme occupée à panser ses blessures jour après jour, à le soigner sans qu’il ne pipe mot pendant les premiers temps de son rétablissement. Une période étrange que voilà, où les doutes essaiment ses certitudes et voilent l’avenir duquel il se sentait prisonnier depuis plusieurs années. Pendant ses longues heures de solitude, Sigfred se demande s’il n’est pas temps pour lui de prendre son envol, de se défaire des chaines qu’on lui impose et qu’il s’est lui-même imposées dans l’hypothétique espoir de prouver que malgré la conduite parfois scandaleuse de son père, le sang des Alvarson vaut encore quelque chose par les valeurs qu’il porte. Mais le négoce n’est vraiment pas fait pour lui, ou du moins il n’y porte qu’un intérêt limité malgré ses facultés. Les années se sont succédées durant lesquelles il nourrissait cette admiration sans bornes et ce respect sans faille pour les Elites de leur île, ce rempart inébranlable de la bravoure à laquelle il aspirait alors qu’il s’entrainait d’arrache-pied pour ne plus dépendre de la protection de qui que ce soit et pour être capable de défendre ses proches. Mais d’après son père, il ne faudrait surtout pas se salir les mains ou saigner pour leur terre, préférant salir leur nom de cette moralité douteuse… Ses nombreuses questions n’ont pas trouvé de réponses immédiatement, d’autant plus qu’il y avait un certain attrait à l’existence paisible qu’il menait en retrouvant des forces et l’usage de la marche… Un attrait qui se nomme Sighild, ou plutôt qui se trouve entre ses cuisses ; voilà une bien curieuse façon de la remercier d’avoir pris soin de lui alors qu’il était à l’article du trépas. Sans doutes pas le comportement dont il éprouve le plus de fierté, mais difficile de rester de marbre face à la demoiselle qui sous la crasse de ses voyages emporte avec elle une langue bien pendue très consentante et une fraicheur surprenante… d’autant plus quand personne n’est là pour juger de la réputation de l’un ou de l’autre. Elle attendait sans doutes qu’il lui demande de la suivre dans ses futures aventures, où ils se seraient contenté des bons soins de la nature, cependant Sigfred aspirait à tout autre chose. Et cet autre chose nécessitait qu’il rentre chez lui, en prenant la route seul, pour se présenter devant chez lui, triste apparence et triste mine mais néanmoins vivant.

C’est avec la respiration saccadée qu’il se redresse en sursaut suite à un glatissement strident qui lui déchire les oreilles. Et il est toujours perché là sans avoir la moindre idée de ce qu’il fait ici et de comment descendre. Ou plutôt, il refoule l’idée qui monte dans son esprit avec de plus en plus d’insistance, chassant ces images et ces sensations où il a l’impression d’être spectateur tout en étant lui-même… Les serres qui déchirent la chair, le goût de la viande crue, la sensation de l’air qui glisse entre ses… plumes ? Sigfred renâcle, se massant les tempes pour réfléchir. Il ferait un bien piteux chef de l’Herr s’il continue de se laisser happé par la perplexité et la panique. A son retour, on s’était vivement moqué de son ambition de voler de ses propres ailes en intégrant l’armée de Bjǫrn. « On »… Arnbjorn, en fait. Ah certes, pour figurer parmi l’Elite la partie n’était pas gagnée par rapport à certains qui s’y entrainaient depuis qu’ils avaient l’âge de tenir une épée. Mais ses nombreux voyages n’avaient pas été vains, les heures d’alors s’écoulaient rapidement dans la sueur et dans le fracas des lames pour avoir croisé le fer avec des mercenaires engagés pour protéger les navires. Sans parler des quelques incidents qui avaient pu survenir, à l’image de ce tout premier voyage gravant en lui la première d’une flopée de cicatrices. Cela lui avait permis de mieux comprendre leur façon de fonctionner, quand d’un autre côté, il avait profité de l’enseignement d’un instructeur que son impétueuse génitrice avait déniché. Les deux approches étaient différentes mais doublement profitables, de même que lorsque Sigfred se met quelque chose en tête, il est bien difficile de l’en détourner. Laissant à d’autres le loisir des intrigues financières et politiques, les années, les efforts et l’expérience ont fini par payer.

Et en cet instant où le froid qui se fait de plus en plus insistant de par son immobilité l’entoure de son voile piquant, le jour où il intégra l’Elite de l’Herr est d’un maigre réconfort cependant. Pourtant, il n’y a pas à dire, il ne s’est jamais senti aussi fier qu’en cet instant-là, sauf sans doutes lors de la naissance de sa fille, juste quelques mois plus tard. Eydis… Un léger sourire se dessine sur ses lèvres à la pensée de son enfant, sourire qui cependant se fige bien rapidement avant de se faner. Il doit trouver un moyen de rentrer chez lui, et à l’évidence il n’a pu se retrouver ici qu’en volant… l’idée ne l’enchante pas le moins du monde, encore moins la seule conclusion logique à ce qui lui arrive : à l’évidence, il est devenu un de ces change-peaux capables d’adopter l’apparence d’une autre créature. Et pas forcément les plus mignonnes. Sauf qu’aux dernières nouvelles il n’a jamais visité d’alchimiste pour la fameuse décoction, alors… une grimace désagréable lui tord les traits avant qu’il ne secoue la tête, sourcils froncés. Il doit s’agir de quelque chose d’autre, forcément ! Seulement une douleur aigüe se rappelle à son bon souvenir, des images courtes mais frappantes l’assaillent alors qu’il se souvient subitement de cet instant où il a senti ses os se broyer, ses tendons s’étirer et ses articulations se retourner pour en oublier jusqu’à qui il était. Il n’y a qu’un mot pour qualifier une aussi atroce souffrance. Malédiction.

Sauf qu’il ne comprend pas, Sigfred. Pire, sa dévotion envers les dieux n’a jamais été très forte, à vrai dire il ignore s’il a la foi ou non, pragmatique et terre-à-terre qu’il est, s’étant hissé à son rang actuel par ses propres efforts et ce qu’il espère être ses qualités. Alors croire en une malédiction que les légendes apportent comme étant divine ? Aux dernières nouvelles, il n’a pas assassiné père et mère, s’est toujours montré respectueux envers son épouse bien qu’il s’agissait d’un mariage d’affaires, et n’aurait jamais l’idée de lever la main sur sa fille. De son existence il n’a jamais aimé recevoir d’ordres surtout quand il les jugeait stupides mais ni le soldat ni l’Elite n’ont consenti à abandonner un camarade derrière lui, ni à accorder la victoire à ceux qui menaçaient la sécurité de l’île, hommes comme monstres. Son sale caractère ne saurait justifier seul une punition. Car c’est de cela dont il s’agit, non ? Aurait-il finalement été aveuglé par son orgueil, celui qui l’a poussé à en finir une fois pour toute avec la déchéance dont sa famille se parait ? Quitte à se brouiller avec les oncles, tantes ou cousins de la lignée ainée plus ancrée dans la politique de la ville… Ah, l’orgueil de n’avoir pas voulu se faire dicter sa vie en adoptant la voie de la raison, l’orgueil d’avoir voulu se montrer différent de son père qui avait outragé la fière Freydis, et surtout meilleur… Car au final, se retrouver à la tête de l’Herr n’est jamais un hasard et il faudrait être naïf pour croire que cela tombe sur des hommes dénués d’ambitions, n’est-ce pas ? A-t-il été seulement mû par l’altruisme et la volonté de protéger les siens et son peuple, quand il distillait les bonnes paroles aux bonnes personnes pour faire reconnaître ses excellentes capacités d’analyse, jusqu’à obtenir l’attention du Jarl ? C’est ce qu’on se dit parfois pour mieux se regarder en face. En soi, et en vérité, ce n’est pas le pouvoir qui intéresse Sigfred, il laisse les serpents siffler entre eux. La reconnaissance et la renommée, en revanche… Une volonté inconsciente d’être aimé, sans doutes, pour pallier à cette mésentente, ou cette incompréhension réciproque, avec le paternel ? Peut-être est-ce cela également qu’il recherche dans les bras des femmes depuis le décès d’Helga, lui qui justement n’a pas su ou pu éprouver l’affect amoureux jusqu’à maintenant, en plus de vouloir oublier la vision de ces deux corps épars salis du sang et de la sueur de l’accouchement.

Cruelle déception et sombre deuil que voilà, qu’il rejette d’un geste rageur de la main. Près d’une année s’est écoulée et pourtant il ne parvient toujours pas à être à nouveau… comme avant. Peut-on seulement espérer l’être, de toute manière ? Et maintenant, il y a… ça. Et il ne sait même pas comment redevenir cette chose pour descendre sans se rompre le cou. Il se concentre, cogite, tente de se rappeler quel état d’esprit il avait au moment où tout s’est déclenché. Mais c’est comme tourner en rond dans une cage, et bientôt, il sent au fond de lui cette rage qui gronde, celle que le stratège refoule, que la raison ignore mais qui est là, tapie et attendant son heure. La rage d’un monstre qui n’a pas envie de crever là. Encore moins d’abandonner sa progéniture. La douleur le renverse et le jette à genoux, tandis que ses épaules se brisent, ses doigts s’étirent en serres et sa peau part en lambeaux pour que des plumes viennent à former les ailes décharnées qui se dessinent. La bête apparaît, s’élance dans les airs pour quitter son perchoir tandis que la volonté de l’humain est reléguée au placard. Il assiste au vol, sans avoir prise sur rien du tout en dehors de sa terreur du vide et de finir écrasé comme une galette par terre. La créature finit par survoler l’onde calme d’un étang et c’est enfin que Sigfred observe son reflet par ces yeux jaunes aux pupilles fendues. La crinière blanche rehausse la noirceur du bec à l’allure féroce. Et le malaise qui l’assaillit alors qu’il se découvre en griffon est tel que cela force l’instinct bestial qui le contrôle à atterrir lourdement pour disparaître. Retrouvant sa forme humaine, il titube et… vomit jusqu’à n’avoir que de la bile à dégobiller. Parce qu’il a le mal de l’air. Mais au moins il est sur la terre ferme, pas trop loin de Hjarta. Plus qu’à trouver des vêtements… Il ronchonne en s’essuyant les lèvres d’un revers de la main : trop vieux pour ces conneries.


Informations complémentaires

Sigfred est devenu un change-peau par malédiction il y a quelques mois à peine, ignorant la raison de ladite malédiction. Il n'assume absolument pas ce qui lui arrive et a gardé le secret jusque-là, sans parler du fait qu'il ne maitrise pas sa forme animale pour l'instant, un griffon à la toison blanche. Parce qu'il a le mal de l'air et qu'il déteste manger des animaux crus.


Informations personnelles

• Avatar : Ben Schamma
• Crédits : /

• Pseudo : Sophia
• Âge : 23 ans
• Divers :
• Comment avez-vous connu le forum ? via PRD
• Avez-vous des conseils à donner ? Restez comme vous êtes ! vous êtes adorables J'adore
Revenir en haut Aller en bas

Message posté : Mer 2 Mai 2018 - 21:20 Message
Obtenir l'URL : Cliquer ici

Sigrid Hakondóttir
Snakr - Artisan

Sigrid Hakondóttir

Snakr - Artisan
Infos de base
Alchimiste

∞ Nombre de messages : 603
∞ Nombre de messages RP : 89
∞ Âge du personnage : 27 ans
∞ Caste : Artisans
∞ Métier : Alchimiste
∞ Statut : Célibataire
∞ Liens rapides :
Fiche RPG
Feuille de personnage
Niveau de l'aptitude:
Sigfred Alvarson 180112050724235522154466205/10Sigfred Alvarson 18011205082523552215446622  (5/10)
Niveau de renommée:
Sigfred Alvarson 180112051013235522154466293/10Sigfred Alvarson 18011205082523552215446622  (3/10)
Description sommaire:
Officiellement bienvenue, même si je te l'ai déjà dit sur la CB !
Je me répète, mais j'adore vraiment l'avatar que tu as choisi, il a la classe Nia Cute J'ai hâte de voir ce que tu nous réserves pour ce rôle-là ! En tous les cas, même si tu l'as déjà fait je le re-précise : en cas de questions, n'hésite pas à nous en faire part. Bon courage pour ta fiche, au plaisir de pouvoir RP avec toi Brille
Revenir en haut Aller en bas

Message posté : Mer 2 Mai 2018 - 21:29 Message
Obtenir l'URL : Cliquer ici

Gabriel Brynjolfson
Snakr - Artisan

Gabriel Brynjolfson

Snakr - Artisan
Infos de base∞ Nombre de messages : 1122
∞ Nombre de messages RP : 54
∞ Âge du personnage : 33 ans
∞ Caste : Artisans
∞ Métier : Forgeron
∞ Statut : Célibataire
∞ Liens rapides : × Présentation
× La forge
× Relations
× Sujets
× Inventaire
× Défis
Fiche RPG
Feuille de personnage
Niveau de l'aptitude:
Sigfred Alvarson 180112050724235522154466204/10Sigfred Alvarson 18011205082523552215446622  (4/10)
Niveau de renommée:
Sigfred Alvarson 180112051013235522154466293/10Sigfred Alvarson 18011205082523552215446622  (3/10)
Description sommaire:
T'es beau Cute
Encore bienvenue Sigfred, j'ai hâte de découvrir ton personnage Brille L
Revenir en haut Aller en bas

Message posté : Mer 2 Mai 2018 - 23:00 Message
Obtenir l'URL : Cliquer ici

Logan Skall
Snakr - Marchand

Logan Skall

Snakr - Marchand
Infos de base
Marchand - Voleur - Receleur

∞ Nombre de messages : 1947
∞ Nombre de messages RP : 130
∞ Âge du personnage : 27 ans
∞ Caste : Marchands
∞ Métier : Receleur
∞ Statut : Célibataire
∞ Liens rapides : Présentation
Carnet d'adresse
Carnet de RP
Journal de bord
Compétences et inventaire
Défis
Galerie
Fiche RPG
Feuille de personnage
Niveau de l'aptitude:
Sigfred Alvarson 180112050724235522154466203/10Sigfred Alvarson 18011205082523552215446622  (3/10)
Niveau de renommée:
Sigfred Alvarson 180112051013235522154466294/10Sigfred Alvarson 18011205082523552215446622  (4/10)
Description sommaire:
Bienvenuuuuuuuuuue !!!
Yay
On commence a avoir du peuple chez les élites Wink
J4adore aussi ton avataaaar !! ToMuch
Bonne chance pour ta fiche
et si tu as une question, n'hésite pas Wink
PQ
Revenir en haut Aller en bas

Message posté : Mer 2 Mai 2018 - 23:29 Message
Obtenir l'URL : Cliquer ici

Sigfred Alvarson
Bjorn - Guerrier

Sigfred Alvarson

Bjorn - Guerrier
Infos de base
Chef de l'Herr & poulet géant

∞ Nombre de messages : 84
∞ Nombre de messages RP : 7
∞ Âge du personnage : 41 ans
∞ Caste : Guerriers
∞ Métier : chef de l'Herr
∞ Statut : veuf
∞ Liens rapides : Présentation
Relations
Listing RP
Aptitudes et inventaire
Défis
Fiche RPG
Feuille de personnage
Niveau de l'aptitude:
Sigfred Alvarson 180112050724235522154466207/10Sigfred Alvarson 18011205082523552215446622  (7/10)
Niveau de renommée:
Sigfred Alvarson 180112051013235522154466296/10Sigfred Alvarson 18011205082523552215446622  (6/10)
Description sommaire:
Merci pour votre accueil ! Ange Encore une fois, vous êtes vraiment au top, le staff comme les membres L
J'espère ne pas vous décevoir avec ce tombeur de Geralt Killer
Revenir en haut Aller en bas

Message posté : Jeu 3 Mai 2018 - 10:11 Message
Obtenir l'URL : Cliquer ici

Eldrid Skallagrimdóttir
Bjorn - Guerrier

Eldrid Skallagrimdóttir

Bjorn - Guerrier
Infos de base
Aucun

∞ Nombre de messages : 441
∞ Nombre de messages RP : 28
∞ Âge du personnage : 30 ans
∞ Caste : Guerriers
∞ Métier : Membre de l'Elite de l'Herr
∞ Statut : Célibataire
∞ Liens rapides : Présentation
Relations
Aventures
Journal
Compétences & Inventaire
Défis
Fiche RPG
Feuille de personnage
Niveau de l'aptitude:
Sigfred Alvarson 180112050724235522154466205/10Sigfred Alvarson 18011205082523552215446622  (5/10)
Niveau de renommée:
Sigfred Alvarson 180112051013235522154466295/10Sigfred Alvarson 18011205082523552215446622  (5/10)
Description sommaire:
Bienvenue à toi chef! Nous manquions justement de soldats  Killer
En plus Geralt de Riv omg omg omg  Brille
Revenir en haut Aller en bas

Message posté : Dim 6 Mai 2018 - 20:35 Message
Obtenir l'URL : Cliquer ici

Astrid Sìlfrddóttir
Falki - Guerrier

Astrid Sìlfrddóttir

Falki - Guerrier
Infos de base
Sigfred Alvarson 56183ea2abb08222e73717fec5767a3b

Capitaine du Fer-de-Lance

∞ Nombre de messages : 1537
∞ Nombre de messages RP : 44
∞ Âge du personnage : 30 ans
∞ Caste : Guerriers
∞ Métier : Capitaine de drakkar
∞ Statut : Célibataire
∞ Liens rapides :

Statut RP : ouvert (0/2)

1 rose de Sigrid, 4 rose de Logan, 3 rose du non-époux ❤️ Merci !
Fiche RPG
Feuille de personnage
Niveau de l'aptitude:
Sigfred Alvarson 180112050724235522154466204/10Sigfred Alvarson 18011205082523552215446622  (4/10)
Niveau de renommée:
Sigfred Alvarson 180112051013235522154466293/10Sigfred Alvarson 18011205082523552215446622  (3/10)
Description sommaire:
Bienvenuuuuuue Yeah

Ce personnage est beaucoup trop classe, même si sous l'armure se cache des choses pas jolies jolies Oeil Vivement la suite de la fiche !

Bon courage pour la rédaction, et à très bientôt !
Revenir en haut Aller en bas

https://kolmen-kirosi.forumsrpg.com
Message posté : Mar 8 Mai 2018 - 21:31 Message
Obtenir l'URL : Cliquer ici

Adalrik Brynleifrson
Jarl de Kolmen Kirosi

Adalrik Brynleifrson

Jarl de Kolmen Kirosi
Infos de base∞ Nombre de messages : 1453
∞ Nombre de messages RP : 200
∞ Âge du personnage : 62 ans
∞ Caste : Nobles
∞ Métier : Jarl de Kolmen Kirosi
∞ Statut : Veuf
∞ Liens rapides : Présentation
Fiche RPG
Feuille de personnage
Niveau de l'aptitude:
Sigfred Alvarson 180112050724235522154466200/0Sigfred Alvarson 18011205082523552215446622  (0/0)
Niveau de renommée:
Sigfred Alvarson 180112051013235522154466290/0Sigfred Alvarson 18011205082523552215446622  (0/0)
Description sommaire:
Sigfred, c'est un honneur pour un Jarl de voir arriver le chef de ses armées, et un plaisir pour le forum d'accueillir un membre avec une si jolie plume !
Je n'ai rien à redire sur ta fiche, qui est parfaite en tout point et dont la lecture m'a ravie Brille Notamment l'histoire, élégante façon de revenir sur les éléments marquants de son passé tout en décrivant une action pour le moins coquasse Hihi Tu as créé un personnage intéressant, dans son parcours et ses rugosités, j'ai hâte de le voir évoluer parmi nous.

Comme tu l'auras compris, tu es validé ! Je t'invite dès à présent à poster les fiches de gestion de ton personnage ! Si tu le désires, tu peux aussi jeter un œil aux boutiques, que ce soit pour faire tes achats ou demander la tienne. Si jamais tu es perdu, n'hésites pas à consulter le guide du joueur. Pour créer des liens avec les autres joueurs, rends-toi sur la chatbox ou dans la zone de détente ! Si tu veux voter pour le forum, tu trouveras les top-sites sur la page d'accueil du forum.

Tu débuteras avec un niveau 7 en combat et 3 en éloquence ainsi qu'un niveau de renommée de 6 et d'une somme de 3500 pièces d'argent que tu pourras utiliser pour faire tes premiers achats.

Je te souhaite de bien t'amuser parmi nous, essaie tout de même de ne pas dévorer des petits enfants sous ta nouvelle forme, mon poulet ! Hiii
Revenir en haut Aller en bas

Message posté : Message
Obtenir l'URL : Cliquer ici

Contenu sponsorisé


Infos de base
Fiche RPG
Revenir en haut Aller en bas



Sigfred Alvarson

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1
Sigfred Alvarson Cadre6Sigfred Alvarson Cadre8


Sigfred Alvarson Cadre1Sigfred Alvarson Cadre3

Sujets similaires

-
» Sigfred - défis
» Ralentissement de Sigfred
» Sigfred - relations
» Sigfred - aventures
» Sigfred - aptitudes et inventaire

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Kolmen Kirosi :: Ile de Bjǫrn-
Sigfred Alvarson Cadre6Sigfred Alvarson Cadre8