Fiche RPG Feuille de personnage Niveau de l'aptitude: (3/10) Niveau de renommée: (4/10) Description sommaire:
Logan Skall
La chasse au Berserker est ouverte
Ayant passé un peu plus d'une journée sur Hjarta, ma bougeotte me repris. Si l'on me comparait à nos ancêtres, je serais resté un nomade sans jamais me sédentariser ! Quelle plaie de vivre dans un seul et unique endroit ! Et puis, celle île m'était inconnue ! Il me restait tant d'endroits à visiter ! Mais par où commencer, là était le véritable problème. Auga ? Hond ? Lunga ? Lunga était bien loin, mais proche de la mer, un peu moins d'une petite journée en bateau tout en longeant les côtes et je pourrais la rejoindre. Cela dit, Auga était plus proche ! En louant un cheval, ça pourrait le faire. Mais je ne sais pas combien de temps j'allais y rester, et je ne vais pas louer un cheval pour une durée indéterminée qui me coûtera une fortune par la suite ! Et je vais encore moins en acheter un. Bon, oublions Auga et Hond, et concentrons nos efforts sur Lunga. Il fallait que je me renseigne avant de partir, qu'y avait-il là bas ? Le jeu en valait-il la chandelle ? Cette ville était peut-être complètement perdue au milieu du sable, sans aucune ressource à extorquer à l'horizon ! Ce serait vraiment horrible d'arriver là bas et de perdre mon temps... Mais pendant que je marchais dans la capitale, une affiche placardée au mur retint mon attention. Une chasse au Berserker ? A Lunga justement. Très peu pour moi, ces bêtes sont aussi hautes que 3 hommes et redoutables. Elles vous arraches la tête si celle-ci à le malheur de se retrouver sur la trajectoire alors qu'il était simplement en train de se gratter le dos... Non vraiment, pas une mission pour m... 50 pièces d'or ??? Direction Lunga pas une minute à perdre ! Il ne faudrait pas que quelqu'un rafle la mise sous mes yeux ! Je me dirigeais d'un pas rapide vers mon navire, croquant dans une pomme que j'avais dérobée à un marchand distrait. Tout marchand qui se respecte sait qu'il ne faut pas se laisser distraire par les clients ! C'est d'ailleurs la plus vieille technique du monde ! Tu envoie une personne distraire le vendeur, tandis que l'autre subtilise la plus belle marchandise ! Halala... Je devrais donner des cours. J'avais fais cela avec des enfants dans le continent. Ils étaient devenus la terreur des marchands, mais au moins, ils avaient de quoi manger grâce à ce que je leur avais appris !
Arrivée auprès de mon cher navire, amarre larguée et toute voile dehors, je pris la direction nord est indiquée par ma boussole tout en prenant garde de ne pas perdre la côte des yeux. Comme prévu, j'arrivais à Lunga au bout d'une vingtaine d'heures. La nuit fut courte, mais j'avais l'habitude, dormir 5 à 6 heures par nuit et en plusieurs fois n'était pas du tout dérangeant pour moi. Avant d'amarrer, je perdis mon regard dans la grande mer du nord, il faudrait que je la traverse un jour celle là, histoire de voir ce qu'il y a au bout. Mais trêve de rêveries, revenons à nos mouton, ou à notre bersereker. Je commençais par parlementer avec les marchands de la ville. Il semblerait que les marchands de viande étaient les plus touchés, étrangement, notre ami de 6 mètres n'était pas végétarien ! Et je ne pense pas qu'il soit contre du patté d'humain pour le dessert... Bon, il était donc logique qu'il allait me falloir un appât, et plutôt du lourd en matière de viande... Mais avant tout, il était hors de question que je fasse ça tout seul, il fallait un guerrier sur lequel me reposer si jamais les choses tournaient mal... C'est comme ça qu'après avoir fais le tour des marchands pour récolter les informations, je fis le tour... des tavernes oui... Proposant à qui voulait bien l'entendre que j'étais un chasseur réputé sur le continent et que je n'étais pas à mon premier gros ours. Ce qui était totalement faux, mais j'ai le don de la parole, et deux personnes finirent par se présenter à moi. Deux personnes, sur le coup, on croirait que c'est une bonne idée, plus on est, plus on a de chances de triompher ! Mais cela ne me plaisait guerre de partager la mise en deux, alors en trois vous imaginez bien... Au pire, je n'aurais qu'à les détrousser une fois tout cela terminer... Ou alors... leur donner leur part étant donner que ces guerriers sont bien plus balaises que moi... quelle poisse... J'aurais dû m'y affairer seul tiens ! Mais maintenant je ne pouvais plus faire marche arrière, j'envoyais mes missionnaires me trouver un filet, et une corde solide. J’eus droit à une réflexion de type « Mais un berserker ne tombera jamais dans un filet ! Et quand bien même, celui-ci céderait bien trop facilement ! » Raaah mais je sais triple idiot ! Après les avoir envoyer faire ce que je leur demandais, j'eus enfin la paix pour la partie deux de la préparation. Nos amis les marchands...
Je retournais sur la place marchande, afin de clamer haut et fort que moi, Logan Skall, allait les débarrasser du Berserker qui ruinait leurs affaires ! J'eus droit à de réelles acclamations, avant qu'un homme plus malin que les autres me demande comment je comptais m'y prendre. Et c'est là que mon savoir-parler entrait en scène. « Comment je compte faire ? Il ne s'agit pas là de ce que JE vais faire, mais de ce que NOUS allons faire ! Ensemble mes frères ! JE ne vous demande pas d'attaquer la bête, mais il n'y a qu'avec votre aide que je pourrais la faire venir dans mon piège ! Je vous demande, à tous ici présent, vous êtes quatre marchands de viande, et c'est de vous dont j'ai besoin. Si vous pouviez me donner quelques pièces de viande pour attirer l'animal, nous pourrons enfin en venir à bout ! Mais calmez-vous, je ne vous demande pas vos plus beaux morceaux, si vous pouvez mettre à contribution des pièces de viandes légèrement moins fraîches, et sentant plus fort, ce ne sera que meilleur ! Et si parmi vous certains ont encore des seau de sang animal, il nous serviront aussi à tracer une piste jusqu'au piège et attirer le monstre ! Êtes-vous avec moi ?! » Une fois de plus, la place se laissa portée par l'émotion et l'espoir que je leur amenais. Bien. Ça, c'était fait. Je réussis à récupérer une quinzaine de morceaux de viande et de poissons, certains n'étaient pas frais du tout, mais tant mieux, ils seront bien plus odorants, et les marchand n'auront pas perdus trop d'argent. Ce qui soit dit en passant me laissera une haute place dans leur estime !
Mes débiles préférés avaient fini par enfin revenir avec un filet de pêche et plusieurs mètres de corde. « Le pêcheur à accepté de nous vendre son filet pour 150 pièces d'argent ! » 150 PA ?? décidément ils n'avaient rien dans la cervelle, au vu de l'état du filet, et de sa taille, le pêcheur avait fait l'affaire du siècle. Décidément, à eux deux ils ne formaient même pas un seul cerveau... Enfin bon, s'ils savaient manier leurs haches, c'est tout ce qui m'importait ! Il était temps de passer à la phase trois, la préparation du piège. Une fois le filet bien étendu par terre, je posais tous les morceaux de viande dedans à l’exception d'un seul, le plus gros. Je fis un baluchon avec le filet et ficelait tout ça avec un bout de corde. « D'après les témoins, le berserker fait au moins 6 mètres de haut, vous allez donc me tendre une corde à environ 7,50 mètres du sol. » Au moins, ils étaient peut-être bêtes, mais ils étaient disciplinés. La corde était tendue, et le baluchon de viande pendant et gouttant de sang était quant à lui à environ 7 mètres du sol. Assez pour que le berserker peine légèrement à l'attraper. J'avais en ma possession un piège qui lui infligerait une terrible blessure, l'empêchant de courir s'il marchait dedans. Je plaçais mon piège juste en dessous du baluchon, recouvert de sable et de feuille, on y voyait que du feu ! Les habitants étaient confinés chez eux, les marchands avaient ranger leurs étales. Il ne faudrait pas que notre ami poilu s'intéresse plus aux étales qu'à notre piège ! Mais il n'était pas encore là, et il allait falloir de faire venir ! Je chargeais l'un de mes acolyte de nouer le dernier bout de viande avec une corde, et de le tremper dans le seau de sang. Nous en avions deux à disposition, alors on allait pas s'en priver. Une fois la viande imbibée, il devait la faire traîner par terre, histoire de créer belle trace de sang menant au piège. Il partit du piège et fit le tour de la ville ainsi, s'arrêtant parfois pour tremper à nouveau la viande. Nous l'avons laissé partir, tandis que moi et l'autre mercenaire à cerveau de cochard surveillions le piège.
Cela faisait presque 40 minutes que notre camarade était partit tracer le cercle de sang, et n'était pas revenu, on pouvait craindre le pire je pense. J'étais assez lucide à ce sujet, si le berserker l'avait trouvé, il était mort. Et ce fut d'autant plus perspicace lors que nous entendîmes un rugissement à une vingtaine de mètres devant nous. Nous étions cachés bien entendus, à environ trente mètres du piège. Il ne fallait pas risquer qu'il nous repère avant de se prendre dedans, auquel cas il privilégierai sans doute notre bonne chaire fraîche plutôt que le poisson à la fraîcheur douteuse. Ça y est ! Je l’aperçus ! Il était énorme par les dieux ! Combien de pièces de fourrure j'allais pouvoir découper là dedans... Mais restons concentré ! Ne nous emballons pas ! Il ne faut pas vendre la peaux du Berserker avant de l'avoir piégé ! Mais c'est comme si c'était fait ! Il s'approcha du piège et... Et ben alors ? Par l'oeil du cyclope mais allait-il marcher dessus enfin ? Il avait un pied de chaque côté, il essayait d'attraper le filet mais ne marchait pas dans le piège ! Il le fallait, tout s'était si bien dérouler, cela ne pouvait pas se passer autrement ! « HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII » Un cri de fillette se fit entendre, et nous fit tourner là tête à tous les trois, moi, mon acolyte, et le Berserker... Une fillette se trouvait au milieu de la rue avec son petit panier de fleur, mais qu'est-ce qu'elle foutait là ! Le Berserker se mit à courir en sa direction tandis que la fillette essayait de fuir le plus rapidement possible ! Mais même si elle rentrait dans une maison, l'ours géant n'aurait qu'à défoncer la porte, chose aisée pour lui... Cela tournait à la catastrophe, je devais agir ! « Toi ! Cours en direction du piège, et à mon signal tu l'attire vers toi ! » Criais-je au guerrier tout en armant mon arc, j'espérais juste être assez rapide pour pouvoir décocher ma flèche avant qu'il ne sorte de mon champ de vision, caché par les maisons ! Je visais rapidement sa cuisse et la flèche partit ! Elle se planta finalement dans son pied, ce qui eu pour effet de le stopper, il regarda son pied et perdit de vue la fillette qui s'était enfuis, c'était moins une, mais maintenant je devais sauver ma propre peau ! « MAINTENANT !!! » hurlais-je en me remettant à couvert derrière ma cachette de fortune qui n'était qu'une étale renversée. Le guerrier avait tout compris, il avait parfaitement su comment attirer l'ours, en direction du piège, cette fois-ci, c'était la bonne. Le Berserker était en train de courir tout droit vers sa mort ! Il élança l'une de ses pattes avant, sortant ses griffes acérées pour donner un coup en direction du guerrier qui para avec son bouclier, déviant ainsi la patte de la bête qui atterris droit dans le piège... Mais c'est pas vrais ! Il fallait que ce soit une patte arrière ! Pour l'empêcher de courir ! Combien y avait-il de chance que ceci arrive ?? Le guerrier eut quand même le bon réflexe de profiter de la douleur de l'ennemi pour lui planter sa hache dans l'épaule ! Très bien joué ! Mais cela provoqua la rage de l'animal qui leva sa patte pris au piège pour l'abaisser sur le crâne du guerrier qui ne pu parer, et son crâne fut écraser sous la force... J'étais seul désormais... Il me fallait réfléchir. Après tout, j'avais un meilleur cerveau que de meilleurs bras... J'avais une arme à longue portée, et il avait la rapidité. Mais je partais avec un avantage, il ne savais pas où j'étais. Et il s'était concentrer à dévorer le pauvre guerrier... C'était le moment où jamais, une flèche bien placée pouvait me sortir de cette galère. Et j'avais tout mon temps pour viser. Le berserker me tournait le dos, je me levais alors, armais une flèche, ma cible était sa nuque... Je respirait un bon coup, et la flèche partit. Elle s'était logée dans son autre épaule... La poisse me suivait aujourd'hui. Le berserker m'avait repérer, il courrait sur moi, j'avais 30 mètres pour le tuer, je décochais rapidement une autre flèche qui se logea dans sa cuisse mais n'arrêta pas pour autant sa course ! Je sortis mon épée en laissant tomber mon arc au sol, et alors qu'il se jetais sur moi avec toute son énergie, je fis un bond sur le côté pour me dégager de sa charge, il retomba lourdement au sol, douloureusement au vu de sa patte amochée, et des deux flèches sur ses membres inférieurs... A ce moment là, j'abattis mon épée sur sa nuque. Enfin... Sa chair était tellement épaisse et ses os tellement durs que même avec la puissance de mon coup, je ne pus décapiter la bête. Mais elle était bien morte. Je vérifiais quand même cette hypothèse en la piquant du bout de ma lame. Mais cette chose immense était bien morte. Tous les villageois sortirent de leurs maisons, eux qui étaient cachés derrière leur fenêtre tout ce temps, leur mal était soulagé, et le miens aussi d'ailleurs... Je m'assis sur la bête, plus pour soulager mes jambes tremblantes que par aspect de gloire. Les villageois m'acclamaient de nouveau, même si rien ne s'était passé comme prévu, mon piège était bousillé, mais le baluchon était toujours accroché, et mes deux acolytes étaient morts. Tu me diras, au moins je ne partagerai pas la récompense. Il y avait du bon parfois là dedans.
Les habitants subjugués par le cadavre de la bête, qu'ils ne virent pas que je m'étais approché du guerrier mort, manque de chance, il n'avait pas de pièces d'argent sur lui ! Il devait tout garder chez lui au chaud... Toutefois, je ne comptais pas lui laisser ses brassards de cuir, ils n'allaient plus lui servir après tout ! Même si ce n'était qu'un cuir commun, c'était déjà ça. Mais comme je n'avais pas l'intention de le déshabiller, je repartis vite fais auprès de ma bête pour ne pas que les habitants en profite pour voler une griffe ou deux. Je n'avais plus qu'à porter tout ça aux autorités pour recevoir ma récompense, mais même s'ils veulent une preuve, ils n'auront pas les précieuses matières que ce Berserker me livrera ! D'ailleurs, je vais commencer à le dépecer sur le bateau quand je serais en direction de Hjarta. Je garderai la tête intacte pour preuve, avec un crâne et une mâchoire pareille, le Jarl ne pourra que constater ! La maman de la fillette eu la gentillesse de me préparer un bon plat bien viandard, pour me remercier d'avoir sauver sa fille. J'avais l'impression de n'avoir rien avaler depuis des siècles ! Le ventre plein, je pus repartir vers ma destination. Adieu Lunga, ville sympa, quoi qu'un peu dangereuse !
