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Do you want a drink ? Or... More ?

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Message posté : Lun 4 Juin 2018 - 23:31 Message
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Sköll Arnbjörnson
Snakr - Marchand

Sköll Arnbjörnson

Snakr - Marchand
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Description sommaire:
L’endroit est sombre, il est lugubre, pas sale. La roche qui en est le pilier ne fait qu’ajouter à cette impression. Le bois importé il y a des années de cela s’est patiné avec le temps. Les carreaux de couleurs aux fenêtres tentent de combler l’absence de lumière. Ce n’est pas la surface ici, le soleil n’a pas sa place. L’endroit est sombre, mais seulement en apparence. La pancarte taillée dans le métal n’a pas terni. Elle indique modestement “Taverne”. Alors c’est devenu son nom “La Taverne”.
Bâtisse à même la roche, en treize ans elle a changé d’apparence. Avant, on y venait pour boire et manger, entre deux navires, entre deux voyages .
Et puis il y a eu “l’incident”. La taverne a fermé. Et quand Sköll est revenu, il a emporté avec lui les projets passés. Il a réouvert. On revenait boire, mais pas manger. Sköll savait servir les meilleures boissons, il le sait toujours. Mais les repas… Ca c’était Karl, lui il ne sait pas cuisiner. Alors il n’y a plus que le minimum : un peu de pain pour éponger l’alcool, un peu de charcuterie pour gagner quelques sous de plus. Mais ce n’est pas que pour cela que l’on vient.

Entre les tables en bois épais et les larges chaises massives, des femmes se faufilent. Elles servent les chopes, mais pas seulement. Elles virevoltent comme des fées. Mais ces fées la cherchent l’argent et le corps à corps. Trois d’entres elles sont d’anciennes esclaves. Achetées par un homme malade d’alcool. Il les a donné en échange du solde de son crédit et de quelques bouteilles de plus. Sköll leur a promis à elles, comme aux deux qu’il a lui même acheté, le logis, à boire et à manger, mais surtout sa protection. Elles ont dit « oui ». Les deux dernières viennent d’autres terres où on les a déjà oublié parce qu’elle ne valaient guère plus. Elles sont sept à danser entre les tables. A s’asseoir sur les genoux d’hommes qui paieront pour un plus. Un peu plus de temps, un peu plus de chaleur, un peu plus de sexe. L’une d’elle a la préférence de Sköll. Elle est plus jeune, plus étrange, alors il veille et elle le sait. Et puis il y a ces hommes, quatre précisément, et tout le monde sait ici qu’on peut les payer eux aussi. Ils garderont le silence. Et puis qui dira quoique ce soit ? La Taverne est devenue un bordel. Mais le sexe fait vendre, et Sköll veille au grain.

Finalement c’était une bonne idée de venir vivre dans ce lieu sombre. Les hommes rient fort. Les femmes poussent des soupires de langueur. Il y a toujours du monde pourtant il y a toujours une place. Si ce n’est pas aux tables c’est à l’immense bar fait de chêne sombre et de fer patiné. Au pied un molosse noir de plusieurs pieds de haut, allongé, pattes croisées, semble surveiller la taverne de son oeil unique. L’autre, devenu blanc, fixe la même direction, dévoilant une cicatrice profonde et descendant jusqu’à ses babines. On l’a baptisé Ulrik en hommage à son propriétaire originel. Il reste sagement, obéissant, aux pieds de son nouveau maître : Sköll

Un mètre quatre vingt dix, l’air sombre, le maître des lieux ne sourit pas, parle peu. Pourtant tout le monde s’accorde pour dire qu’il est “gentil”, et étonnement accueillant. Accoudé à son bar, il écoute les histoires, les souvenirs et les rancoeurs. Il veille aussi sur celles qui vont à l’étage accompagnée. Il n’a rien contre la musique non plus.
D’ailleurs ce jour là un homme est entrain de chanter. Il a trop bu c’est évident, mais il a pour lui d’arracher un sourire au propriétaire. Autour du “chanteur” d’un soir, ses compagnons chantent ou en réclament une autre. L’humeur est bonne. Accoudé contre son comptoir, dans la pénombre, Sköll est penché vers son frère Ingvar. L’un des seuls Arnbjörnson accepté ici, mais le seul à qui Sköll parle. On ne sait plus pourquoi, on ne s’y intéresse plus. Sur son omoplate large et puissant, Lottie, sa protégée, demoiselle aux cheveux roux et au regard rêveur observe la scène en riant. Voilà ce qui fait sourire Sköll. Cette chanson à boire, de marin, jamais entendue, un peu vulgaire, mais qui arrache un hurlement à Ulrik comme si lui aussi voulait chanter. Encore un peu et Sköll aurait rit…

Mais il veille, même sur les coins les plus sombres, surtout sur ces coins là. Et il le voit, cet homme trop aviné, qui ne veut pas écouter, qui ne veut pas entendre ces « non », ces « arrête » Elle tente de lever la main, mais l’homme retient son poignet. Sköll se redresse, pose sa main sur la taille fine et gracile de Lottie. Il murmure un « Lottie bouge, je reviens... » Son frère se redresse et se tourne pour suivre son trajet. Et si l’homme tente d’approcher ses lèvres de celle de la demoiselle c’est une main large, puissante, rugueuse qui vient écraser l’épaule dudit marin. La jeune femme elle se relève et se cache derrière la carrure de Sköll. Les chansons ont stoppé. les regards sont posés sur eux. « Ecoute moi bien, soit tu payes ta note, tu payes la fille et tu feras ce que tu voudras. Soit tu garde ton crédit et tu dégages... » « Va te faire voir Sköll, j’ai pas de leçon à prendre de toi ! » « O.K Tu dégages.... » L’attrapant par le col c’est sans mal qu’il le fait décoller de sa chaise. Le traînant vers la porte, c’est une fois au pied de celle ci qu’il pose son regard sur l’homme aviné. . « Je t’enverrai quelqu’un pour récupérer l’argent que tu me dois… » Une fois fini, il ouvre la porte et expulse l’homme sans ménagement. Sauf que dans son geste il n’a pas fait attention, et le creux de son épaule vient frapper quelqu’un, un visage probablement. L’alcoolique lâché, il pose son regard sur l’homme, ses yeux gris plongeant dans les siens. « Humf désolé… Entrez je vous offre un verre… » La porte tenue, ce n’est que lorsqu’il revient dans sa taverne qu’un cri de joie emplit la salle, faisant aboyer le chien. D’un signe de la main la fête reprend, comme si de rien était, et la demoiselle est déjà repartie sur d’autres genoux. Installé derrière son comptoir Sköll montre un tabouret à l’inconnu. Tandis que Lottie se rapproche de lui, sourire aux lèvres, elle s’accoude au bar pour être contre lui.. « Qu’est-ce que tu veux boire ? »
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Message posté : Mer 6 Juin 2018 - 0:18 Message
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Gabriel Brynjolfson
Snakr - Artisan

Gabriel Brynjolfson

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Do you want a drink ? Or... More ? × Jarða × Bragþáttr, 603


Planté devant ce lieu qu’il connaissait sans y avoir jamais posé les pieds, ni même songé à le faire, Gabriel s’interrogeait en silence sur le « pourquoi ».

Il n’aimait pas tant boire que ça, d’ailleurs, il supportait assez mal l’alcool. Il finissait toujours par penser à des choses qui le rebutaient, se sentait submergé par des sentiments intrusifs, qui le poussaient encore plus à consommer, consommer encore, jusqu’à ce qu’il prononce des mots dépassant largement… Ce qu’il devait dire. Ce n’était pas clair. Rien ne l’était. Jusqu’à ce frisson étrange qui lui courrait le long des bras, caressait son échine et faisait se recroqueviller ses orteils dans ses bottes trop serrées. Il était mal-à-l’aise, par le simple fait d’exister ici, présentement, devant une enseigne qui ne représentait normalement rien pour lui.

Car il n’aimait pas tant le sexe que ça, non plus. Ses participations répétées aux Tveirbinda pourraient laisser croire le contraire, pourtant, il ne prenait qu’un plaisir particulièrement limité durant ces événements. Tout au plus jouissait-il d’un soulagement circonscrit une fois que c’était terminé, face à la perspective de pouvoir retourner gentiment dans sa forge et de s’y enfermer en paix durant quelques jours : le devoir accompli, les bruits et les remarques sur son célibat persistant s’atténuaient, et lui pesaient moins sur le galbe. Cela finissait toujours par revenir… Comme un exutoire, une routine un peu sale, un peu crade, un peu honteuse, le Bjǫrnson reprenait alors le chemin des inscriptions pour ce rituel qui ne lui inspirait au mieux que du désintérêt. Maintenir les populations de Snákr et de Fálki le concernait de très loin, ce qu’il voulait, c’était la paix, une forme de conformité et de tranquillité d’esprit.

Son cœur était ailleurs, il appartenait à sa famille restée sur Hjarta. Une famille dont les contours, peu à peu, se distendaient : il ne se rappelait plus aussi bien les odeurs de ses frères et sœurs, n’était plus certain du dernier jour où il avait entendu Brunhilde rire et, sournoisement, sentait le lien si fort qui les avait autrefois uni s’étioler – le temps et la distance agissaient ainsi, sans égard pour ceux qui choisissent de partir. Gabriel oubliait parfois que cela avait été un choix. Un choix contraint, certes, car il fallait bien ramener de l’or à la maisonnée pour que toutes ces bouches mangent, mais un choix tout de même. Un choix qu’il devait assumer, dans sa solitude salée, perdu sur l’île de la Wyverne.

Il ne savait pas définir ce qu’il venait chercher. Un peu de compagnie anonyme ? Il ne salivait pas à l’idée d’être approché par des gens payés pour l’approcher, pas plus qu’il ne débordait d’impatience à la perspective de boire un verre en compagnie de ceux qui alignaient les pièces pour allonger les filles, et les hommes, pour certains. Alors, quoi ? « Pourquoi » ? Pourquoi ici ?

Dans son esprit noueux, il s’était dit qu’il ne serait personne, dans cet univers. Pas le fils de Bjǫrn, pas le forgeron, pas l’apprenti de Wiland, pas même le type qui ne revient jamais avec une histoire grivoise de ses excursions aux Tveirbinda… Personne. Un type. Vaguement un Gabriel, si quelques abrutis par l’alcool se souvenait de son nom. Il aurait la paix, tout en étant au cœur de l’agitation… L’isolement qu’il s’imposait à lui-même finissait par lui peser. En compagnie des rares amis qu’il avait sur l’île, il se surprenait à vouloir les prendre dans ses bras, par simple envie de contact. De toucher. Il avait toujours été tactile, câlinant, embrassant, coiffant volontiers ses cadettes qui s’empressaient de lui confier leurs crinières. Il n’avait plus tout ça, et le besoin s’était insinué en lui sans qu’il ne le voie venir…

Il ne voulait pas pour autant se trouver une femme. Il assumerait difficilement d’entretenir une relation seulement pour tromper la solitude.

Toujours aussi planté devant la « Taverne », il expira un profond soupir. Ses grands yeux clairs balayèrent la façade, la porte, et il hésita à faire demi-tour. Il hésita vraiment, tiraillé entre l’envie de tenter le coup et la peur de regretter, d’être pris sur le fait par une connaissance qui s’empresserait de le questionner. Il ne savait pas si bien mentir que ça…

Il était sur le point de tourner les talons quand la porte s’ouvrit soudain, et une haute, large, et sombre silhouette s’abattit sur lui comme le vent s’empêtre dans une voile. Gabriel se figea. Il n’avait pas fait attention à l’agitation, était saisi par la surprise et mis quelques secondes à réagir, entrouvrant les lèvres lorsque l’homme face à lui s’excusa. Il ne reconnut pas immédiatement le propriétaire. Murmurant presque un « c’est rien », et comme celui-ci tenait l’ouverture pour lui, il se sentit forcé d’avancer. Et c’est ainsi presque par hasard qu’il passa l’huis de cet antre inconnu.

L’ambiance étrange l’enveloppa immédiatement. C’était moins… Glauque et sordide que ce qu’il avait cru. Il y avait même une espèce de chaleur qui imprégnait ces murs. Gabriel aurait cru pénétrer dans l’alcôve des pleurs, des désillusions et des orgasmes simulés ; il se retrouvait dans une taverne qui avait presque l’air classique, et rieuse. Hagard, il s’engouffra de quelques pas supplémentaires sans oser regarder ceux qui festoyaient. Son regard bleu s’attardait sur la bâtisse, mais pas sur les gens, qu’il écoutait sans voir. Il progressa malgré tout jusqu’au comptoir et vit le geste qui invite, de même que la personne à qui était rattachée cette main aimable : il le reconnut enfin. Il n’était plus certain de son nom, mais il se souvenait de celui de sa famille. Les fils d’Arnbjörn. Une lignée devenue tristement célèbre… Il ne savait rien des détails, mais avait entendu que de nombreux parents de ce tenancier avaient été massacrés par une bête terrible. Un Ulfhedinn. Cette bête, terriblement puissante et crainte, hantait habituellement l’île du Faucon… Sa présence ici suscitait de nombreuses craintes, que Gabriel partageait largement.

À nouveau ses lèvres s’entrouvrirent mais son élan fut interrompu par l’arrivée d’une jeune femme à la crinière flamboyante. La surprise et la soudaine proximité le firent se tendre légèrement, il eut un léger mouvement de recul qu’il tenta d’atténuer par un sourire maladroit. Il ne voulait vexer personne.

« Ce que vous avez de meilleur. Merci. » Finit-il par dire. Sa voix était étonnamment rauque. Wiland était absent, et il se rendit compte avec effroi que c’était la première phrase qu’il prononçait de façon intelligible, de toute la journée. La consternation passa dans son regard et il s’accouda au bar à son tour. Une position plus ramassée, moins exposée, qui l’incita à observer plus librement ceux qui l’entouraient… Il remarqua des visages familiers, mais aucun nom ne lui venait en tête. Le seul qui lui revint…

« Sköll. »
Le prénom lui était apparu brusquement en tête, et il l’avait prononcé dans un souffle. S’apercevant que cette sortie était quelque peu subite, il enchaîna d’une voix empressée. « Cet endroit est à vous. Je ne me souvenais plus de votre nom… » Il était plus grand que ce qu’il avait pu imaginer. En entendant des descriptions de ce patron réputé sombre et réservé, il avait songé à un type ravagé par l’alcool, acariâtre, au corps faible… Il ne s’était pas attendu à percuter de plein fouet un poitrail digne de Hjörvarr. « Je ne vous imaginais pas ainsi… » Ce n’était pas très poli de débuter une conversation ainsi, et Gabriel sentait bien qu’il s’embourbait dans un marasme dont il aurait du mal à s’extraire. Sans doute un peu stressé, stimulé, gêné et empoté – oui, tout cela à la fois – il en dit plus que ce qu’il devrait, et sans même avoir besoin d’alcool. « Avec ce qu’il se raconte, sur ce lieu, sur ceux qui le fréquentent… Je ne pensais pas à cette ambiance. Pas à ça… Enfin j’imagine bien que tout ne se passe à la vue de… » Par Vatn. Idiot. Devant cette fille en plus, dont il ne savait rien. Il esquissa un sourire en sa direction, plus déconfit qu’autre chose, puis reporta son regard sur Sköll. « Je vous pensais moins grand. Plus gros. Bref… »

Il se glissa au bas du tabouret sur lequel il venait à peine de poser les fesses. Tant pis, c’était raté, il s’en remettrait mais n’allait pas continuer à s’embarrasser ainsi. S’il n’était pas aussi près de la jeune femme rousse, il aurait sans doute pris ses jambes à son coup mais – encore une fois – il ne voulait pas la brusquer ou l’indisposer. Après tout, il avait bien compris maintenant que le quidam s’était fait botter le cul, et n’avait pas envie de subir le même sort !

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Message posté : Mer 6 Juin 2018 - 20:29 Message
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Sköll Arnbjörnson
Snakr - Marchand

Sköll Arnbjörnson

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Description sommaire:
Il est étrange ce nouvel arrivant. Mais Sköll n’est pas homme à juger, tout le monde est le bienvenu ici, même si il ne paye pas dans l’immédiat, tant qu’il paye… un jour. certains disent que c’est ça son paiement, les histoires et la tristesse des gens. Il se sent moins seul dans sa souffrance. Personne n’a oublié pourquoi cet enfant rieur est devenu si sombre. L’histoire a juste évolué. Lui ne corrige rien, il garde pour lui la vérité et fait cracher celles des autres à grand renfort de boisson ambrée ou dorée. On connaît le propriétaire et lui connaît bien du monde.

Il n’a jamais été à la forge, il n’en avait pas besoin. L’épée que lui avait offert son père était encore de bonne qualité. Mais il connaît Wiland, il est déjà venu ici pour boire. il paye toujours. Il connaît aussi Gabriel, de réputation mais les réputations il s’en moque. Si on se fiait à celle qu’il a…

Le massif maître des lieux invite donc le forgeron, entre et repasse derrière son bar. Il en profite pour observer son aîné qui replonge dans son verre. Il n’a pas oublié de flatter l’animal qui s’est rallongé lorsqu’il l’a vu revenir. Lottie commence son boulot, elle fait vendre et elle le sait. Mais à son attitude, à observer Gabriel il comprend qu’il y a malaise. Le bougre n’est jamais entré ici, les lieux sont étranges pour qui n’en a pas l’habitude. « Lottie laisse le respirer… » La demoiselle s’exécute. Recule et passe derrière le bar s’accoudant face à Ingvar qui ricane et qu’elle frappe du bout de ses doigts fins. Sköll lui observe Gabriel avant de choisir un alcool en particulier. Il lui sert un verre d'un liquide flottant entre or et ambre. Le verre est posé devant l’homme alors qu’il murmure son nom. Arquant un sourcil il se contente de souffler un « Lui-même… ». A son excuse il relâche le verre et s’appuie sur le bar de ses mains larges. « Pas de problème… » Après tout des Arbjörnson il y en avait quelques uns… Moins ces derniers temps.
Son regard gris et terne se pose sur celui plus clair du forgeron, et un rictus en coin se dessine à ses mots « Ah bon et tu m’imaginais comment ? » Oui il ne s’embarrasse pas d’un “vous” personne ici ne s’en encombre. Seuls les nouveaux le font. La preuve avec le bellâtre assit là…

Mais là où bon nombre semblent être en mesure de se stopper, le jeune homme lui ne semble pas savoir s’arrêter, au contraire il s’enfonce un peu plus dans les méandres des mines, et pourtant ils sont déjà quelques pieds sous terre. Ce discour est improbable, et la jeune Lottie arque un sourcil avant de sourire plus largement. Et si personne ne semble se soucier de cet échange, bientôt le silence se fait. Le visage du Tavernier est légèrement déformé. Bien souvent cela était signe d’une colère devenue fameuse par sa violence. Tous s’apprêtent presque à aider Gabriel à fuir, mais bientôt ils comprennent qu’il n’en est rien. Sa main se pose sur ses yeux, son dos s’arrondit alors que Gabriel a commencé à glisser sur le sol. Et alors que le jeune homme allait partir, c’est un rire grave sombre, qui résonne dans les lieux et surprend tout le monde, même Ingvar. Regardant Lottie il finit par poser son regard sur le forgeron, surpris, clairement surpris.
Sköll lui rit encore un peu avant de reposer sa main sur le verre qu’il tend vers Gabriel « Nom de Vatn, j’ai bien rit… Bordel assis toi tu l’as mérité ce verre et le suivant aussi… » Une telle invitation par le maître des lieux ne se refuse pas vraiment, et quand Sköll a conscience du silence qui règne, des regards qui se posent sur eux, sa main large tape sur le bois « Vous avez pas autre choses à foutre bande de poivrots ?! » et en regardant le chien « Et toi ? T’as pas un os à ronger ? » Rapidement les chants reprennent tandis que Sköll se racle la gorge. « Pour répondre à ta curiosité tout ce que tu ne vois pas se passe à l’étage. Les clients habituels le savent et ne posent plus de questions, c’est le même ramassis d’ivrognes depuis des mois. Alors fais gaffe tu es la chair fraîche du moment... » Vu le sourire en coin il est clair qu’il met Gabriel en boîte, pour autant faut il le capter. Son regard se pose au loin derrière Gabriel, et rapidement un projectile est lancé avec précision sur la tête d’un des habitués. « Tu touches tu payes oublies pas la règle ou je te la rappellerai moi même... »

S’accoudant au bar, il se remet presque à hauteur de Gabriel. « A toi de satisfaire ma curiosité. Que t’a-t-on dit, ou qu’as tu imaginé de cet endroit ? » Derrière lui la rouquine allait reprendre sa place habituelle, mais Sköll se tord légèrement pour la fixer « T’as pas un boulot autre que titiller le nouveau Lottie ? Genre servir ça à la table là-bas ? » La demoiselle ose lui tirer la langue avant d’attraper le plateau et de s’éloigner. « Excuse la elle est un peu trop curieuse… Alors on disait... » Non il n’allait pas lâcher Gabriel comme ça, après tout quand était-ce la dernière fois qu’il avait ainsi rit ?
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Message posté : Mer 6 Juin 2018 - 23:43 Message
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Gabriel Brynjolfson
Snakr - Artisan

Gabriel Brynjolfson

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Gabriel était gêné, plus que conscient du malaise qu’il était à même de provoquer. L’expression du tavernier termina de saper sa confiance, il était certain de l’avoir vexé, énervé, et se sentirait déjà chanceux de pouvoir rejoindre la porte sans y être aidé par des coups de pied au derrière. Le silence qui enveloppa la salle n’aidait pas, il était certain que sa descente de tabouret et le raclement du bois sur le sol avait résonné jusqu’à l’étage. Et puis, et puis… Il se figea, l’œil hagard tout d’abord, puis il plongea prudemment son regard dans celui de Sköll. Et lui… Riait. Sans retenue, sans barrière, comme s’il venait de le soulager d’un poids. L’ambiance de la pièce changea, valsant entre la surprise, le ravissement, l’incertitude, et Gabriel restait planté au milieu, se sentant secoué jusqu’à la racine des cheveux par ce rire grave et caverneux, venu de loin.

Il ne put s’empêcher de sourire quand il l’invita à rester et, soudain peu intéressé par l’idée de désobéir, ses fesses vinrent à nouveau se lover sur ce siège trop haut. Ce qui ne l’empêcha pas de sursauter brusquement à cette main qui s’abat sur le comptoir, comme si c’était lui qu’on engueulait. Pour s’offrir une contenance il siffla une bonne moitié de son verre d’une traite, savourant à peine le liquide qui effleura sa langue, réchauffa sa gorge, puis embrasa son gosier contracté. Bien malgré lui, il se sentit se détendre, ses épaules s’abaissèrent légèrement, docilement. Il écouta les explications du propriétaire avec attention, son regard se posant alternativement sur lui, la rouquine, et le deuxième homme qui les lorgnait sans discontinuer.

« Je ne suis plus si frais que ça. » Admit finalement Gabriel, avec un sourire discret, mais amusé. « Il faut vraiment être un ivrogne patenté pour ne pas le voir. »

Le forgeron portait les stigmates d’une vie passée à grandir dans une famille pauvre. Ses traits étaient marqués, sa peau tirée sur ses pommettes saillantes, ses yeux cerclés et constellés de rides qui le faisaient rire, même quand il pleurait. Même ses poils le trahissaient : des éclairs blancs constellaient sa barbe taillée.

Il jeta un coup d’œil par-dessus son épaule lorsque Sköll interpella un client, peu habitué à ce ton et ces manières. Malgré lui il vivait dans une bulle, se mêlant peu et depuis toujours aux Snákrson dont les habitudes le déroutaient bien souvent. Enfin, il y avait des bordels sur Bjǫrn, d’autant plus dans sa capitale, Hjarta… Comme bien des jeunes Gabriel y avait mis les pieds, et s’était rarement senti aussi gauche, maladroit et petit garçon qu’entre des mains bien trop habituées pour lui.

« Je ne voulais pas être indiscret. » Mais il l’était un peu, quand même. « Il doit s’en passer des choses à cet étage, si j’en crois ce qu’il se dit. »

Le malheur de tenir une boutique était que les clients pouvaient s’y retrouver à plusieurs et échanger quelques bonnes adresses et trouvailles… Combien de fois avait-il subi les récits d’aventures sexuelles d’hommes dont il ignorait tout, et apprenait malgré tout leurs petits secrets honteux ?

« Ce n’est pas si intéressant… » Il tenta de se défiler, espérant presque que la jeune femme viendrait près de lui pour détourner son attention. Mais Sköll la chassa, les laissant seuls, ou autant qu’on pouvait l’être à un comptoir de bar… « Je… Et bien, je ne pensais pas qu’il y avait un ‘étage’… Mais que tout se faisait là, à vrai dire… J’ai entendu quelqu’un raconter qu’il avait fait tomber une pièce ici, et qu’en se penchant pour la ramasser il avait mis la main dans… » Il avait mimé son récit, et le regretta presque. Gabriel n’était pas prude, il n’avait plus l’âge pour rougir pour des mots crus, mais il restait un homme réservé. Le lieu aidait sans doute à lui délier la langue, d’autant plus qu’il était à cet instant certain qu’il ne reviendrait pas. « Dans le cul d’un type. Je me doutais bien que c’était exagéré, mh, mais enfin… On ne sait jamais, sur cette île… »

Là-dessus, il termina l’autre moitié de son verre et cette fois-ci en profita davantage. Le liquide stagna entre ses lèvres, sur sa langue, puis rinça sa gorge dans une stimulante traînée de lave.

« C’est très bon, ce truc. »
Avoua-t-il en jetant un coup d’œil au fond de son verre. « Je ne pensais pas ça non plus. On m’a raconté que le patron essuyait les tables avec un torchon, puis l’essorait dans un verre que le meilleur client du soir était obligé de boire… » Un rire court passa ses lèvres face à tant d’absurdités, quoique, en observant ce grand gaillard, comment être sûr de quoique ce soit ? « Vous ne faîtes pas ça, si ? » Persistant dans le vouvoiement par habitude, il ne fixait jamais Sköll très longtemps. Plutôt timide et intimidé, toujours modeste, il ne voulait pas ennuyer celui qui avait sans doute mieux à faire que d’essayer de fidéliser quelqu’un comme lui.

« Je ne sais pas vraiment pourquoi je suis là, pour être honnête. Je n’ai rien à chercher ici, je crois… Mais c’est peut-être le seul point commun de tous vos clients, non ? » Une belle bande de paumés. « Cette fille, Lottie… Je n’ai pas été très avenant. J’aimerais m’en excuser, mais si je ne la recroise pas, vous le ferez pour moi ? »

Il se donnait probablement trop d’importance en songeant qu’elle puisse avoir été heurtée par son manque de réaction, mais la sensation d’avoir mal fait le tenaillait et il préférait quitter les lieux en étant correct.
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Message posté : Dim 17 Juin 2018 - 14:35 Message
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Sköll Arnbjörnson
Snakr - Marchand

Sköll Arnbjörnson

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∞ Caste : Marchands
∞ Métier : Gérant de la "Taverne", un bordel connu des habitants de Snakr
∞ Statut : Célibataire
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Do you want a drink ? Or... More ? 180112050724235522154466203/10Do you want a drink ? Or... More ? 18011205082523552215446622  (3/10)
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Do you want a drink ? Or... More ? 180112051013235522154466293/10Do you want a drink ? Or... More ? 18011205082523552215446622  (3/10)
Description sommaire:
Pas si frais ? Au coin des lèvres un sourire se dessinait sur les lèvres du tavernier qui observait le forgeron assit là. Au bien sûr il avait vu ces quelques rides, les marques de sa vie. Mais il en était ainsi pour beaucoup sur cette île. Les épaules larges de l’homme se haussent rapidement avant qu’il ne souffle presque amusé « Tu as vu la tête de ceux qui traînent ici ? Crois moi si je te dis que tu es de la viande fraîche ici… Tu as vu leur tête ? » Une bande d’ivrognes tous plus marqué par l’alcool, la mer ou la vie que les autres. Chacun avait son histoire et les marques qui allaient avec. Gabriel ne faisait pas exception à la règle, et Sköll savait pertinemment qu’il ne parlerait pas pour l’heure, pas assez d’alcool dans le sang, pas assez discuté pour en venir aux confidences. Cela viendrait plus tard. Il fallait juste qu’il se sente plus à l’aise en ces lieux. Chose qui serait loin d’être évidente.

La conversation arriva assez naturellement sur les lieux où ils se trouvaient. Gabriel n’était clairement pas un habitué, et il n’y avait pas que ses mots qui le prouvait, tout son corps semblait presque lui hurler de partir. Alors autant dissiper maintenant les doutes qui pouvaient encombrer son esprit. Et pour cela il fallait commencer par le simple fait que ce lieu, au-delà d’être une taverne était purement et simplement un bordel. Mais peut être loin de la représentation que l’on pouvait en avoir. Et si Sköll avait arqué un sourcil à sa première remarque il ne l’interrompit pas. “Ce qu’il se dit” C’est toujours ainsi que ça commence. On se sert de ce que les autres disent pour expliquer ce qu’on imagine, ses craintes. Alors Sköll resta silencieux. Et à l’anecdote qu’il évoqua il ne pu que retenir un nouveau rire. Ajouter l’image aux commentaires était des plus drôle pour ce tavernier peu habitué à presque autant “d’innocence”. Il passa une main sur sa bouche pour effacer ce fou rire qui tentait de poindre. Une fois pas deux. Néanmoins il fallait remettre les choses au clair. « Ça n’est jamais arrivé ce genre de truc. Ou alors je ne suis pas au courant, mais j’ai les yeux partout ici… Quoiqu’il en soit, tu verras sûrement des trucs ici. Des mains qui se baladent, des et se glissent sous les jupes. » La voix rauque et sombre de Sköll, accompagnait son regard qui se posait sur les alcôves baignées d’obscurité. Son regard se reporta de nouveau sur Gabriel, profond, gris, et presque animal. « Pour le reste, c’est à l’étage. Je ne veux rien voir d’un éventuel… » Il se doutait que choisir les bons mots avec Gabriel allait être important. « ébats… dans la salle. » Le décalage pouvait être étrange, mais le passé de Sköll semblait avoir malgré lui, imprégné ce qu’il était, ce qu’il devenait. Dans la salle quelques demoiselles continuaient de servir les verres ou accompagnait un client à l’étage.

Rapidement il reporta son regard sur le forgeron qui semblait apprécier son verre. Une nouvelle précision fit arquer un sourcil à Sköll. Il ne pensait pas cela ? Ah vraiment ? Accoudé au bar il écouta la nouvelle rumeur que lui raconta l’homme assis là. Ce fameux verre faisait donc bel et bien parler de lui. Son regard, rieur lui aussi se posa sur lui quand il demanda confirmation. Sköll leva un index, puis sembla chercher quelque chose sur le comptoir. Il en ressorti un verre terni, patiné et cabossé. A l’intérieur un liquide étrange flottait à l’intérieur, sombre et sans odeur particulier. « Non ce verre existe mais tu es mal renseigné… » Il laissa un instant le silence planer avant de reprendre sur le ton de la confidence. « C’est le plus mauvais consommateur de la soirée qui doit le boire. » Il savait le verre de son nouvel arrivant vide, et naturellement il reposa la bouteille sur le comptoir. « Tu as le droit à un second gratuit, je te ressers ? »

Au fur et à mesure que l’alcool glisse dans un corps, imprègne le sang, certain parlent plus, se confient, Gabriel semble être de ceux là. A sa confidence, Sköll se redresse légèrement et balaye les lieux du regard. « Si tu avais su pourquoi tu avais besoin d’un tel endroit, étonnement tu ne serais pas venu ici. Personne ne vient ici volontairement. Sauf ceux qui se trouvent là de manière “permanente”. Les serveurs et serveuses, moi, je sais pourquoi je suis là, eux aussi. Mais les clients. Tu peux leur demander, ils te diront tous qu’ils se sont arrêtés là. Qu’ils avaient soif, ou juste envie. Mais personne ne te diras : “je viens ici parce que… Surtout si c’est pour se confronter à sa solitude. » Quant à Lottie… « Avenant ? Ô tu sais elle a connu bien pire que toi, tu as même été plutôt poli avec elle. Mais si cela peut t’aider… » La voix grave de Sköll résonna de nouveau dans les lieux. Un sifflement d’abord puis un mot. « Eh Lottie amène toi ! » La demoiselle revint comme elle était partie et posa le plateau sur le comptoir. Sköll laissa Gabriel parler avec la jeune femme, ou non, tandis qu’il reposait des verres sur le plateau. Une occasion pour le forgeron, si il ne la saisissait pas, il n’y aurait pas de malaise, l’excuse était toute trouvée. « Amène ça à la table à droite. » Venue comme elle était partie. Sköll repassa un coup de torchon sur le comptoir, et effectivement l’essora dans le verre qu’il replaça sous son comptoir. Il ne plaisantait pas. Une fois fait il repris sa position contre le bois du bar. « Dis moi forgeron, tu prends de nouveau client ? J’aurai peut être un travail pour toi. Tu seras payé en temps et en heure bien entendu. »
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