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C'est une vilaine blessure que voilà (Pv Eldrid )

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Message posté : Jeu 8 Mar 2018 - 1:34 Message
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Anonymous

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Infos de base
Fiche RPG
C'est une vilaine blessure que voilàLe brouhaha extérieur sonne harmonieusement à mon oreille. Le bruit semble produire cette mécanique quotidienne et familière que l'on connaît depuis tout petit. C'est un ensemble disgracieux, bruyant et imperfectible et si réconfortant pourtant dans une certaine mesure quand on y réfléchit. Rien d’inhabituel, tout semble tranquille, l'ouïe fine perçoit les dissonances du métal rougit et martelé par la masse du vaillant qui jour et nuit travail sans répit. Le fracas des armes dans le vaste terrain fait d'un mélange de sel et de terre à la pigmentation ocre s'apparente à un amas de poussière rugueux par la rudesse des fragments de pierre qui y siègent. Ici la garde de l'Herr s’entraîne, certains plus vaillamment que d'autres cherchent à attirer le regard de leurs belles. La vantardise est un fléau par ici, leurs supérieurs feraient mieux de remettre un peu d'ordre dans ces cervelles cramoisies plutôt que de se jauger du regard et se montrer aussi simplet d'esprit. Ils sont encore novices, la plupart d'entre eux chercheront à tirer profit de cette chance qui leur est offerte mais, l'élite veille à la sécurité interne et à la formation de la relève jusqu'ici. Quant à moi, je me tiens devant l'embrasure de ce mur gigantesque autrefois fait de glaise et de poutres des hêtres se dressant fièrement comme les prémices d'une lisière. Aujourd'hui les fortifications de la citée forme un épais manteau de pierre haut de quatre mètres et défendue par la garde sentinelle. L'ennemi ne passera pas ces murailles, notre chef et son prédécesseur veillent à cette tâche depuis des décennies.

Nous sommes l'Herr, les forces armées de ce territoire riche et prospère. À mes yeux éclairés par la lumière du soleil je suis plutôt inspiré par quelques distrayantes pensées. Je commençais à croire que les missions confiés à nos femmes et hommes de la garde avaient quelques peu susciter les ragots pour le moins séditieux de la population. Il fallait mettre de l'ordre dans tout ça et cette mission relevait de cet homme qui n'était autre que moi. Mes phalanges masse mollement mon faciès endurcis par le froid dans l'ombre de la pièce. La journée allait être longue, ma dernière nuit de sommeil remontait à quelques heures déjà et sans la moindre estafette à l'horizon je serais contraint de me plonger dans cet amas de parchemins dont je n'avais que faire. Un maigre sourire s'étira sur mes lèvres. L'expiration de l'air d'entre mes narines et ce nez se dressant tout aussi fier se résignerait à farfouiller dans ces affaires. Des rapports, des ordres de missions à ne plus savoir qu'en faire. Pour seule compagnie, une plume, de l'encre et un feu qui crépitait à l'arrière de ce siège. À croire que j'allais finir vieux, lourd et rabougrit dans les quelques secondes qui suivraient cette attitude mollassonne en prenant place assise. Il y avaient ceux qui pensaient qu'être sur cette chaise était synonyme de réussite, d'élévation dans la hiérarchie. Dominer de sa gargantuesque bedaine la table garnie d'une chope de bière blonde à moitié finie et d'un morceau de pain de seigle de la veille voulait dire qu'on avait réussit. Quel crétin avait bien pu se vanter d'une telle connerie ? D'autres eux désignait cette endroit comme un placard à balais pour les déconfits. Il n'y avait rien de bien valeureux à griffonner et faire couler la cire sur quelques missives. J'enviais parfois même les plus jeunes et impétueux dehors à s'étriper pour avoir seulement l'occasion de voir le chef ou moi même venir darder de nos regards vitreux ces pauvres malheureux.
Ces maigrelets avaient du feu dans leurs yeux. La détermination, la rage et la fougue qui faisaient d'eux les soldats du jarl les plus valeureux. Pas la moindre étincelle d'intelligence mais, quelque chose parfois de plus utile. Le courage et le sens du devoir pouvait bien valoir quelques réflexions à raison de manquer de discernement et d'éloquence. J'enrageais de ne pas être avec eux, la vie des gardes de l'Herr avait un aspect rébarbatif, commun et presque ennuyeux. Pour moi il y avait un cheminement entre l'aspect de camaraderie, l'ordre, le respect, le sentiment de servir et cette table dont je n'avais qu'une hâte c'est de m'enfuir.

Je vanterais bien les mérites des quelques hommes s’entraînant à en perdre le peu de ratiches qui tenaient encore à leurs gencives. Je me ferais un plaisir de botter le cul des tire au flanc et de sermonner à coup d’épée leurs derrières. Écoutez moi ce vieux ! En voilà une bien belle, à croire que le comportement du chef déteignait sur mon esprit morose en ces lieux. Le loquet de la porte tapa fermement et me sortait de mes rêveries. Un jeune garçon pas plus âgé qu'à mes débuts vint me porter de nouvelles missives. Je souriais maigrement le saluant et le disposant de son service. Mes poumons se remplirent d'amertume, moi qui avait l'espoir d'entendre s'extirper de sa bouche une information plus palpitante que ceci. J'humectais mes lèvres du liquide brumeux de ma chope ruminant cette insatisfaction d'agir. On me connaissait pour mes excès d'impatience, cette violence et cette arrogance dans ma jeunesse qui partout ou j'étais l'action devait suivre. L'inactivité avait raison de mon esprit, j'en perdais la tempérance et cette flegme qui m'habitait telle une maladie. J'envoyais valser l'ensemble de ces lettres sur le sol et l'aigreur caractérisa rapidement mon faciès. Je me rendais compte instinctivement de ma bêtise, un juvénile en cage incapable de se tenir, mon père aurait sûrement moqué ma façon d'agir. Je me levais ramassant du bout des doigts les quelques parchemins cachetés jetant le tout au devant de la table et du coin de l’œil j’apercevais une silhouette féminine m'épier sans rien dire. L'imbécile était repartit et avait laisser entrouverte cette maudite porte.

J'étais encore empreint aux ressentiments mais ceci, me rendait encore plus vil et grincheux qu’auparavant. Qu'avait elle bien pu voir ? Depuis combien de temps d'ailleurs attendait-elle ici ? Mon ossature se releva lentement mes yeux perçants dardant sa personne avec une certaine indifférence. « Ne restez pas planté devant cette porte et entrez si vous avez quelque chose à me dire. » Daignais-je déclarer en haussant quelque peu le ton pour me faire entendre.  
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C'est une vilaine blessure que voilà (Pv Eldrid )

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