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La brutalité est le recours de ceux qui n'ont plus de pouvoir intérieur ▬ Senua Cadre1La brutalité est le recours de ceux qui n'ont plus de pouvoir intérieur ▬ Senua Cadre3

La brutalité est le recours de ceux qui n'ont plus de pouvoir intérieur ▬ Senua

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Message posté : Dim 17 Déc 2017 - 15:29 Message
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Svein Brynjolfson
Bjorn - Guerrier

Svein Brynjolfson

Bjorn - Guerrier
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Marin

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∞ Âge du personnage : 28 ans
∞ Caste : Guerriers
∞ Métier : Marin sur un drakkar
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Niveau de renommée:
La brutalité est le recours de ceux qui n'ont plus de pouvoir intérieur ▬ Senua 180112051013235522154466293/10La brutalité est le recours de ceux qui n'ont plus de pouvoir intérieur ▬ Senua 18011205082523552215446622  (3/10)
Description sommaire:
Une chose était certaine : Svein avait tout d'un macho. À ses yeux, les femmes n'étaient bonnes qu'à enfanter, à s'occuper de la maison et, dans certains cas, à pouvoir travailler en train que femmes de ménage ou encore serveuses. Qu'une île soit donc le terrain de jeu du sexe faible l'irritait au plus haut point et personne n'ignorait son point de vue. Son capitaine avait rapidement compris à qui il avait affaire, mais comme le marin était appliqué et travailleur lorsqu'ils étaient en mer, il n'avait jamais rien dit. De toute manière, chacun était libre de penser ce qu'il voulait !

Pourtant, lorsque ces femmes se présentèrent à lui ce jour-là, le capitaine hésita à embarquer Svein. Il s'agissait de trois femmes qui avaient décidé de s'envoler pour Fálki histoire de changer de vie. Elles payaient bien en échange de la promesse d'un voyage sécurisé et le capitaine accepta donc sans hésiter, mais il ne tenait pas particulièrement à ce que certains de ses marins se montrent désagréables avec elle. Personne n'ignorait que Svein avait eu une prise de bec avec une voyageuse de Fálki après que cette dernière soit venue rendre visite à Sigrid, la sœur du marin, qui souhaitait partir pour l'île des femmes. Inutile de préciser qu'il avait toutes les raisons de craindre une esclandre de la part du trentenaire et c'est pour cette raison qu'il lui arracha la promesse de ne pas provoquer ces femmes-là.
Du bout des lèvres, le Bjǫrnson accepta.

Le voyage se passa bien, chacun faisait son travail et les femmes ne vinrent pas les importuner. Deux jours plus tard alors que la chance avait été de leur côté et que le beau temps était de rigueur, ils accostèrent sur Fálki. Le navire étant un drakkar, il se glissa sur la plage de sable clair avec un bruit familier et s'immobilisa. Le capitaine se montra galant avec les voyageuses, les aidant à descendre du navire, ce qui ne manqua pas d'arracher un sourire mesquin à Svein. Elles se prétendaient libres et indépendantes, mais elles acceptaient qu'on les aide à se déplacer ! Ridicule !

Gardant ses pensées pour lui, le jeune homme termina son travail avant de débarquer à son tour. C'était la première fois qu'il mettait les pieds sur cette île et il devait admettre qu'elle était vraiment agréable. Dire que pendant ce temps, lui devait remuer ciel et terre pour survivre sur Bjǫrn ! La vie était vraiment injuste.
Le capitaine déclara que des marchandises allaient arriver et qu'ils patienteraient donc quelques heures avant de reprendre la mer, il leur rappela aussi de se montrer polis et respectueux à l'égard de leurs hôtes, puis leur souhaita un bon amusement. La plupart des hommes prirent la direction de la taverne la plus proche en espérant qu'ils ne se feraient pas refouler à cause de leur sexe, mais Svein resta aux abords du drakkar. Il n'avait pas envie de perdre son temps dans cette ville de bonnes-femmes !

Pestant intérieurement, le jeune homme commença à marcher le long de la plage, mais cette promenade se révéla rapidement lassante. Après une vingtaine de minutes, il était de nouveau planté aux abords du navire, attendant le départ. C'est à ce moment qu'une gamine d'une dizaine d'années s'approcha de lui. Le regard hostile du Bjǫrnson ne la dérangea guère puisqu'elle s'approche de lui, contemplant l'arme qui était accrochée à sa ceinture.

« Elle est à toi ? »
« Non, je l'ai volée. »
« C'est mal de voler tu sais. »
« Sans blague. Dégage de là gamine, je n'ai pas envie de discuter avec toi ! »

Le ton était rude, mais pourtant cela n'effraya pas la gamine qui le dévisagea d'un air neutre. Elle se rapprocha encore, Svein décroisa ses bras, prêt à la repousser si elle diminuait encore la distance entre eux, mais elle fit bien pire que ça. Au lieu de s'en-aller sagement, la sale gamine se rapprocha encore, tendant la main vers son arme pour la saisir. La réaction de Svein fut prompt : il attrapa son poignet et le serra un peu trop brusquement, arrachant un cri de douleur et de surprise à la petite. Puis, après l'avoir fait mariner un peu, il la repoussa brutalement en arrière, la faisant chuter sur ses fesses avec rudesse. Le sable atténua le choc, mais ne provoqua pas moins une crise de larmes qui ne manqua pas d'attirer l'attention des personnes autour d'eux.
Pas gêné pour un sou, le jeune homme l'admonesta une dernière fois.

« Je t'avais dit de dégager ! »
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Message posté : Lun 18 Déc 2017 - 13:13 Message
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Un sauvage sur nos plages !
Svein Brynjolfson

Difficile de dire le contraire, mais la vie d'une Hyrða est agréable et fantastique entre voyage aérien et renommée, en plus d'avoir le privilège de se transformer en l'animal sacré de l'île. Senua ne demandait pas mieux comme style de vie et elle aurait aimé que sa petite soeur puisse en faire autant, mais chacun son style de vie. Senua appréciait de voler, encore mieux que naviguer ou de marcher, il y avait tellement de liberté dans ce moyen de déplacement sans que personne ne lui donne l'ordre dans son temps libre. Effectivement, en mission, elle devait suivre des directives et un plan de vol selon les envies de sa supérieure. Or, la sensation et ce sentiment restaient les mêmes, rien ne pouvait faire en sorte que la guerrière ne puisse pas aimer voler dans le ciel. Chaque battement d'ailes, chaque kilomètre effectué, chaque drakkar à surveiller ou de monstres enfin peu importe la raison de vol, elle était heureuse. Franchement qui en ce bas monde n'aimerait pas voler au moins une fois dans sa vie et découvrir des merveilles grâce à cela ? Senua ne pourrait pas et ça serait un grand regretté si elle n'en profitait pas un peu. Volant au-dessus de la mer, là où la plupart des Fálki aime naviguer dans les eaux calmes ou sauvages de ce monde. La brune aimait danser avec un vent doux ou lutter avec la force de ses ailes, les vents violents de Stjarna qui est la déesse du ciel. Actuellement, la fille d'Aslaug revient de Bjǫrn en vol d'oiseau et en sept heures, elle a pu apercevoir un drakkar Bjǫrnson se dirigeant vers Fálki.

Senua avait deux heures d'avance sur le navire Bjǫrn, elle allait en profiter pour prévenir ses supérieures de leur arrivée. En cas de menace ou de dégradation sur l'île, on pouvait connaître les fautifs. Suite à cela, la jeune Hyrða part se placer dans un coin secret afin de regarder ce qui pouvait bien se passer sur la plage. Pour le moment, c'était très calme, le fameux drakkar Bjǫrn n'était pas encore arrivé et pour ça, Senua avait le temps. Il y avait des enfants et des femmes qui profitaient de la saison pour se promener tranquillement sur la plage et jouer avec la neige. Ce n'était pas vraiment la saison pour les navires à cause de la glace, mais ce n'était pas insurmontable pour que les navigateurs puissent accoster sur l'île. N'empêche, il y avait bien un truc qu'elle n'aimait pas en tant que Hyrða, c'était de surveiller pendant longtemps sur un unique point. La brune n'était pas du genre patient surtout quand elle était toute seule à surveiller. Lorsqu'elle est avec une autre de ses soeurs Hyrða, elle pouvait discuter ou raconter quelques blagues pour passer le temps. Or là, elle était seule et elle ne savait pas si l'une de ses consoeurs allait venir lui tenir compagnie. Pendant deux heures, il n'y avait rien eu d'inhabituelle ni même encore l'arrivée du drakkar en question. Dix minutes après, il accostait enfin la plage en se rappelant le survolage de ce navire, il semblerait que c'était des marchands.

Regardant attentivement les marins et des femmes, des femmes ? Senua n'en avait pas vu en survolant au-dessus du drakkar Bjǫrn. Peut-être qu'elles étaient à l'intérieur du bateau, dans l'une des cabines afin de ne pas dérangées les hommes. Ceci dit, elles semblaient avoir été bien traité et elles ne semblaient pas tristes ni souffrantes, c'était un bon signe. L'un des marins, sans doute le capitaine pour donner le bon exemple, aide les femmes à sortir du navire de manière correcte, à croire qu'elle voyait le double de Logan. Des Fálkidóttir étaient en train d'accueillir les nouvelles et les emmènent visite la ville ainsi que de se préparer à leur nouvelle ville. Senua était contente de voir qu'il y avait de nouvelles têtes sur l'île. Cependant, les hommes étaient encore présents, sans doute, en train d'attendre de la marchandise. Ils partaient en direction d'une taverne, en espérant qu'ils ne fassent pas de bêtise et qui seront se tenir avec les femmes de l'île au risque d'être émasculé. Or, il y avait un homme qui ne semblait pas vouloir les suivre, peut-être quelqu'un de lucide et voulant avoir l'esprit clair pour le retour. Senua garde tout de même un oeil sur lui, sa tête ne lui revenait pas et il semblait bizarre. L'une de ses soeurs d'armes la rejoint sur le poste d'observation, il fallait renforcer un peu le tout au vu du nombre d'hommes sur l'île. Ce type marchait sur la plage et à peine vingt minutes, il était à nouveau devant son drakkar en train d'attendre.

Une gamine vient vers lui, Senua garde l'oeil bien ouvert sur le comportement de l'homme et rien qu'en voyant le visage de ce dernier, ça ne semblait pas être bon signe. D'un geste de la tête, elle prévient sa camarade pour se placer sur la plage sous sa forme humaine. La gamine et lui semblent discuter, mais difficile de savoir sur quoi. Pour le moment, la brune gardent ses distances en continuant à les observer afin d'agir rapidement en cas de mauvais comportement par rapport à l'inconnu. Il semblerait que la petite Fálkidóttir était intéressée par l'épée de l'homme, mais ce dernier se montre violent en lui faisant mal au poignée, la repoussant et la faisant pleurer. Le sang de Senua ne fait qu'un tour et la colère monte en flèche pendant que d'autres Fálkidóttir semblait outrer du geste violent de l'homme envers une gamine. Arrivant sur sa droite, la guerrière met une droite à l'homme et va vers la gamine pour l'aider à se relever. Les autres femmes demandent à la fille de venir vers elles pour éviter d'être blessé si combat, a lieu. La gamine exécute l'ordre surtout qu'elles connaissaient le tempérament de Senua et sa violence presque sans égal sur l'île. La brune regarde le Bjǫrnson avec un regard noir et froid, rempli de colère. Le poing serré, elle n'avait pas encore dégainé son épée, mais si ça devait dégénérer, elle n'hésitera pas à le faire pour le punir de son comportement. Elle s'adresse à lui en étant sur la défensive.

« Ô toi, homme qui vient sur l'île des Fálki ! Tu oses t'en prendre à une jeune enfant qui semblait admirer ton épée, n'as-tu pas honte de ton comportement ? Il semblerait que les Bjǫrnson soient aussi barbare que les Snákrson. Tu mériterais une bonne correction pour cette affront, homme ! Sur Fálki, les femmes sont de véritables guerrières qui n'ont peur de rien surtout pas des hommes barbare comme toi ! »


©️ HELLOPAINFUL


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Message posté : Lun 18 Déc 2017 - 15:37 Message
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Svein Brynjolfson
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Svein n'avait pas repoussé cette fille par pure brutalité, il n'avait simplement pas apprécié de la voir se planter devant lui et fourrer ses mains là où elle n'aurait pas dû. Envahir son espace vital pouvait s'avérer dangereux et il se fichait pas mal de savoir qu'il brutalisait une gamine : si elle n'était pas capable de comprendre des avertissements aussi simples et sommaires, elle méritait ce qui lui arrivait ! Après tout, ce n'était pas en agissant de la sorte qu'elle allait réussir dans la vie ! Plutôt que de couiner, elle devrait le remercier.

Bien évidemment, les femmes de cette île refusaient d'admettre leurs torts et avant même qu'il n'ait pu dire quoi que ce soit, un mouvement apparut dans son champ de vision suivit d'une brusque douleur au niveau de la mâchoire. Pendant quelques secondes, il sentit son cœur battre dans sa mâchoire, sensation étrange et désagréable, mais pourtant familière. Ce n'était pas la première fois qu'il se battait, ni la dernière à n'en pas douter !
À cause du choc de l'impact, Svein recula d'un pas et retrouva son équilibre. Sa main se porta naturellement vers la zone douloureuse de son visage avant qu'il ne lève les yeux pour voir qui était responsable de cet acte. Ses prunelles trouvèrent rapidement ce qu'il cherchait : une femme qui se tenait debout devant lui, le dévisageant comme si elle avait affaire à un cafard ou un animal au moins aussi apprécié. Fronçant les sourcils devant la mine fermée de la femme, le jeune homme n'eut toutefois pas le temps de l'admonester puisqu'elle prit les devants, l'accusant de tous les torts et l'insultant au passage. Enfin, c'est ainsi que le Bjǫrnson l'interpréta du moins.

Fronçant encore davantage les sourcils, le jeune homme ne dissimula même pas l'hostilité que lui inspirait cette femme tout en lui répondant du même ton.

« Un barbare, moi ? Je te signale que c'est toi qui débarque et me frappe sans que je n'ai rien dit, s'il y a un barbare ici, c'est toi ! » Mais pour qui elle se prenait cette guenaude mal peignée ? « Je ne m’en prends à personne, je l'ai avertie, je lui ai dit de s'en-aller et de me ficher la paix, mais elle n'a pas écouté alors elle a récolté une sanction. Est-ce que c'est de ma faute si vous élevez vos gamines comme des reines et qu'elles se croient tout permis ? Apprenez leur à respecter les étrangers et ensuite je verrai si je me montre honteux de ce genre de comportement. »

Svein n'avait pas été élevé « à la douce ». Ses parents avaient perdu leur relation complice dès la naissance du premier enfant et comme les autres s'étaient enchaînés, ils n'avaient pas spécialement eu le temps de les entourer d'amour. En tous les cas, ce n'était pas le cas du père de famille qui passait plus de temps à la taverne ou au bordel du coin plutôt qu'à s'occuper de sa famille. Astrid, la mère, avait été plus présente, mais ce n'était pas son caractère effacé qui avait permis à Svein d'apprendre à respecter les femmes. Ni même à les aimer.

Le Bjǫrnson avait retiré sa main de son visage, mais sa mâchoire l'élançait encore et il était persuadé qu'il allait se retrouver avec une magnifique trace pendant un bon moment. Super. Toujours aussi contrarié, Svein se rapprocha de la femme dans une attitude inconsciemment menaçante.

« Si tu veux régler ça autrement que par des mots, ça ne me dérange pas. Tu crois que tu me fais peur ? Tu te prétends guerrière, mais pour moi tu n'es rien de plus qu'une gueuse qui se croit au sommet parce qu'elle a la chance d'être née sur une île où les femmes se prennent pour des reines. Si tu étais née ailleurs, tu saurais où est ta place : à la maison à t'occuper des marmots et du ménage ! » Il savait parler aux femmes, assurément. « Maintenant, dégage d'ici avec ta gamine et va raconter à tes amies comment tu as réussi à mater un Bjǫrnson. »

Bien évidemment, tout dans l'attitude du jeune homme montrait que lui n'y croyait pas une seule seconde.
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