An 575 : Senua est née en Hiver durant l'an 575, elle est la fille d'Aslaug Fridadóttir et d'un Snákrson avec qui sa mère semble avoir un passé en commun. Aslaug lui cache le nom de son père trouvant cela inutile vu qu'elle ne le verra jamais. La famille est baignée parmi la caste guerrière de génération en génération. Senua est l'unique enfant d'Aslaug qui s'était trop préoccupé de son statut de guerrière que de femme pour avoir une héritière.

An 580 à 590 : À l'âge de 4 ans jusqu'à 14 ans, Senua suit une éducation des plus strictes et habituelles comme la plupart des enfants de l'île. Maniement des armes, culte religieux et d'autres apprentissages dans les domaines qui pourraient lui être utile plus tard. Senua se démarque de certaines filles du village par sa violence et sa colère, mais imite en secret le style de combat d'autres guerrières du village par admiration. Une Sœurs de Stjarna tente d'apaiser cette colère et violence qui leur semble inconnue. Senua se calme et se maîtrise vers l'âge de 12 ans. Senua prie régulièrement pour Heimr, Strið, Deyja et Lög.

An 585 : Aslaug donne naissance à Brunnhilde, sa seconde fille et d'un autre Snákrson. Senua est heureuse d'avoir de la compagnie et veille à la bonne santé de sa cadette. Elle aidera sa mère dans l'éducation de sa jeune soeur pour se lier d'un lien très fort et protectrice envers elle.

An 591 : Senua boit une potion Changes-Peaux pour devenir une Hyrða et devenir une élite sur l'île. La jeune fille devient un faucon et se fait former pour maîtriser ce don. Elle exécute des entraînements bien plus avancés que dans son éducation initiale avec sa mère en compagnie d'autres enfants ayant eu le même privilège qu'elle.

An 593 : Senua devient une guerrière assez aguerrie et maîtrise ses deux formes de changes-Peaux. En même temps, Senua entretient des relations d'une nuit avec des femmes de son âge ou un peu plus vieille. Elle refuse d'avoir un enfant donc de participer à la Tveirbinda voulant privilégier sa carrière de Hyrða. Elle a eu une relation amoureuse avec une fille pendant quatre mois avant que cette dernière ne meurt à cause d'un Snákrson à la Tveirbinda.

An 601 : Senua entretient une relation très forte avec sa jeune soeur et la protège des dangers, mais aussi, l'entraîner aux maniements des armes. À son âge, Senua a déjà parcouru l'île à plusieurs reprises même les alentours où elle pouvait y aller. Elle a déjà participé à plusieurs batailles et même eues l'idée d'apporter son soutien à des navires Fálki non loin de Snákr.

An 603 : Année actuelle

Volant dans les cieux de Fálki, l'air frais et doux, être un oiseau, c'était différent qu'un humain. En effet, les Hyrða percevaient les choses différemment et d'une vision nouvelle que le monde ne pouvait voir avec leurs propres yeux. Senua appréciait ce sentiment de liberté en voyageant dans les courants d'airs de son île et ne cherchant pas à se hisser dans les zones dangereuses sans raison. Elle est certes intrépide, mais pas stupide au point d'aller à la mort surtout sans arme pour se défendre. Enfin, elle pouvait prendre son épée ou sa hallebarde avec ses serres, mais ce n'était pas vraiment l'idée pour voyager en tant qu'observatrice. La fille d'Aslaug connaissait les endroits dangereux à ne pas pénétrer, il fallait avoir l'oeil pour les repérer et les signaler aux autres Fálkidottir pour qu'elles ne se fassent pas tuer par les monstres. Cependant, c'était tout de même dangereux pour les faucons et les Hyrða à cause des monstres mobiles et aériens. Voler pouvait avoir une sensation de liberté et de paix avec soi-même, mais il fallait garder l'oeil ouvert ainsi que ses réflexes de disponible afin d'éviter qu'un griffon ou un Slyzard la chope en plein vol. En tout cas, il semblerait que c'est une journée tranquille et sans de réels incidents à ce niveau-là. La brune avait passé une matinée un peu agitée et en cette après-midi, elle avait besoin de souffler et de se vider l'esprit. Avant de retourner à Þoka, comme à son habitude, Senua part sur une montagne et inhabitée afin de ne pas être dérangée par quoi ce soit. En hauteur, assez de place pour un humain, la guerrière reprend sa forme normale et s'assoit en endosser son dos contre les parois rocheuses de la montagne.

Sentant le vent lui caressait sa douce peau, ses cheveux dansaient avec ce courant d'air et ses yeux rivaient vers l'horizon. Peu importe la montagne, l'endroit où elle se posait, Senua était amoureuse du paysage de son île. Fálki est magnifique et mérite que les guerrières se sacrifient et se battent pour la protéger des menaces extérieures, mais aussi, intérieures. Ce calme, c'était tellement paisible et tranquillisant, au point que Senua avait envie de dormir pendant des heures à cet endroit ou y vivre. Son esprit pouvait y redevenir paisible, au revoir colère et violence, bonjour paix et sérénité. Cette bagarre dans ce bar entre deux chasseuses, elle allait encore se faire taper sur les doigts par sa mère, sa soeur et d'autres personnes. Or, la brune était tellement habituée à ce genre de remarque, d'avertissement ou de punition. Enfin, elle ne recevait plus de punition vue son âge, mais sait-on jamais avec les autorités ou sa mère. Après tout, ces femmes n'avaient pas à le provoquer et à se moquer de son physique "enfantin". Comment était-elle une guerrière avec un corps si frêle et fragile ? Pauvre crétine, se disait la brune intérieurement à ce moment-là. L'apparence pouvait être trompeuse et elles l'avaient très vite compris. Bien sûr, Brunnhilde avait cherché à la calmer et l'éviter à faire le pire en l'ayant retenu à sortir son épée. La petite soeur qui fait en sorte que la grande soeur ne fasse pas de bêtise et qui la protège d'elle-même, les rôles s'inversent. Mais, elle ne voulait plus y penser et ferme les yeux pendant quelques instants.

Les cris des faucons semblaient résonner à cette hauteur, il y en avait pas mal lorsque Senua rouvrit les yeux. Ils semblaient danger, un rite nuptial ? Peut-être, disons qu'elle était un peu trop loin pour s'en apercevoir. En tout cas, il n'y avait rien qui semblait les attaquer et ils volaient en paix. Ces oiseaux sont sacré pour les Fálkidóttir et aucun être en ce monde n'avait le droit de tuer l'un d'entre eux sans connaître le courroux des habitantes de l'île. Cependant, Senua était embêté par la neige et le froid, à croire que toute bonne chose avait une fin. La brune n'aimait pas trop cette période à cause des températures, elle ne pouvait pas rester trop longtemps à ses endroits favoris au risque de mourir de froid, même en étant habitué. Regardant une dernière fois l'horizon, elle reprend sa forme de faucon pèlerin et reprend son vol. Avec son plumage, elle n'avait pas trop froid enfin un peu, du coup, elle faisait vite pour retourner à la cité. Volant assez haut, elle pouvait voir les drakkars Fálki revenir vers le port. Il était toujours appréciable de les revoir revenir de leur aventure maritime, avec ou sans bonne nouvelle, ça rassurait la brune. De retour à Þoka, la fille d'Aslaug fait son rapport de vol à sa supérieure avant de retourner à ses vacations comme partir manger. Pour la brune, prendre sa forme de faucon, ça lui donnait faim selon la durée de vol, ça selon elle, ça demandait beaucoup d'énergie de voler. Sur le chemin, elle croise sa cadette en train de lire comme d'habitude.

« Hey soeurette ! Ça te dit de venir bouffer quelques barbac de viande avec moi ? »

« Euh...Oui, si tu me promets de ne plus te battre de la journée. »

« Ok, promis ! Allez amène toi et range ce livre sinon tu vas le tâcher ! »